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                                     LA VIE,  TOUJOURS.

           La vie, partout, toujours, magnifiquement ou subrepticement, s’offre.

 

         Dans la démonstration spectaculaire ou dans la banalité de paysages usuels, elle se déploie, ne cessant jamais de se renouveler à condition qu’on ne l’en empêche pas.

 Partout, toujours, la vie fut là, nous accompagnant alors que nous lui accordions que peu d’importance. Dans la singularité de formes inédites ou dans la simplicité d’un décor de fond elle ne nous fit jamais défaut.

 Gratuitement, indéfectiblement, elle étala toujours ses tapis sous nos pieds, systématiquement, incessament. En tant que phénomène inexorable et puissamment productif elle fut toujours présente à nos cotés comme un des critères sur lesquels nous pouvions baser nos évaluations et notre conduite. Ne nous ayant jamais manqué, nous ne pûmes nous apercevoir qu’elle nous était indispensable sauf par l’exercice de la réflexion. Alliée de la première heure elle combla toujours tous nos besoins au point que nous avons pu l’oublier, la négliger et souvent la flétrir sans pour autant l’annihiler tellement son implantation est robuste. En vérité elle nous organise et nous laisse, au minimum, les prémisses de la conscience de sa présence et du lien indissoluble qui nous unit à elle. Parce qu’elle est « nous » et nous englobe dans la chaîne interactive de ses formes en travail, nous sommes partie d’elle-même et lui devons tout. Dans un élan de générosité elle nous a octroyé la liberté, ce dont ne disposent pas ses autres  créations, fauniques ou floriques. Elle nous a privilégiés, allant jusqu’à nous donner une autonomie de  pensée et d’action qui peut se retourner contre elle.

          En admettant qu’elle soit un être, elle a fait le pari d’engendrer une créature responsable de ses pensées et qui s’auto génère chaque jour par ses choix. Nous pouvons lui savoir gré, d’une, de nous avoir créés, et de deux de nous faire confiance quant à la gestion de l’immense patrimoine qu’elle représente. Apparemment ce choix fut fait en dépit du fait que nous pouvions lui faire subir de graves dommages, ce qui est le cas, et ce qui signifie que nous pouvons arriver à être suffisamment ingrats et vils pour ne plus lui accorder la place qu’elle doit toujours avoir, la première. Cela signifie que, malgré tout, et si nous la considérons comme une personne, elle a eu cette force d’âme de considérer que l’on se relèverait toujours de nos errements pour retrouver le sein originel, l’harmonie de base à ne pas quitter. En cela elle est la générosité même, c'est-à-dire une générosité totale et sans calcul, une générosité qui va au bout d’elle-même jusqu’à prendre le risque de n’être pas reconnue par ses rejetons, du moins certains  d’entre eux. N’est-ce pas là sa force ? Et dans ce pari audacieux n’a-t-elle pas déjà gagnée ?

 N’a-t-elle pas déjà gagné en pariant sur les liens filiaux qui nous unissent à elle et qui ne peuvent que se développer ? N’a-t-elle pas déjà gagné en pariant sur notre capacité à l’esthétique qui nous conduit tôt ou tard à apprécier ce qu’elle est et ce qu’elle nous offre ? N’a-t-elle pas déjà gagné en pariant sur notre coté «  intelligent » qui nous conduit à prendre en compte ce qu’elle propose de ressources et de bienfaits ?

         Notre monde est à redécouvrir avec d’autres yeux et une autre mentalité. Nous sommes consubstantiels de cette création et pour la plupart d’entre nous n’avons su encore la décrypter. Nous la parcourons en tous sens comme étant le théâtre de nos activités mais trop encore dans la dissociation et pas assez dans l’union ; nous lui préférons des productions parcellaires telles que , systèmes de pensée, vocations professionnelles, religions, autant de choses qui se justifient dans leur utilité mais qui ne représentent pas pour autant un engagement total de notre être, sa pleine adhésion au vœu originel. Ce sont des engagements spécifiques mais qui nous laissent vacants sur d’autres points, inexplorés par défaut d’intérêt. Il est arrivé à chacun d’entre nous, malgré une vie active bien remplie, d’éprouver à certains moments un manque, une absence qui nous laisse  vides et insatisfaits quand ce n’est pas tristes et anxieux. N’est-ce pas là le signe que nous avons besoin d’un engagement plus fort, d’une portée plus large sur quelque chose de plus ample et de plus complet ? N’est-ce pas là le signe que nous avons orienté notre énergie d’une manière trop sectorisée et pas assez «  universelle » ? Alors on peut se prendre à penser qu’une autre façon d’envisager le monde est nécessaire sans pour autant délaisser les rails sur lesquels nous roulons. Une autre façon de penser c’est par exemple prendre en compte tous les élément en présence pour approfondir notre raison d’être, c'est-à-dire le sens que recouvre notre existence.

 C’est une nouvelle approche ou approche renouvelée de la place que nous avons à tenir au sein de la grande nature. Nous y sommes déduits, induits par tous ce qui nous précéda, et promis à une intégration/harmonisation d’avec le contexte. Tout ceci est d’une parfaite cohérence :

       Issus/produits par un microcosme/macrocosme dont nous portons en nous tous les éléments constitutifs ( consubstantialité ), nous sommes voués, par l’action de notre réflexion/sensibilité, à retrouver la place qui nous y est dévolue et à y prospérer en tant que corps et esprit. Quelque chose nous a précédé dont nous sommes issus : un développement dans le temps, une construction par étapes successives s’enchevêtrant les unes dans les autres, un déroulé de circonstances favorables, une propitiation sélective et élective ; tout ceci nommé nos tenants. Pour les aboutissants, ils sont laissées à l’initiative de chacun, à partir de ce que nous avons intériorisé des observations et expériences vécues, mais aussi de la réflexion et du recul que nous pouvons prendre sur notre existence.

       Les aboutissants c’est nous, chacun,  dans ce que nous voulons et ne voulons pas, la part de vérité que nous avons su acquérir, la part de vie totale que nous avons su intérioriser.

      Les aboutissants c’est nous dans nos choix, en conscience, en voulant utiliser ce que nous avons glané de connaissances et d’informations pour orienter le flux de la vie dans la bonne direction. Et pour cela il nous a fallu, il nous faut et il nous faudra toujours, non seulement des informations et des données en nombre pour statuer sur ce qu’il est opportun de décider, mais aussi de la vision, de l’amplitude dans la perspective, laquelle s’appuie sur une culture aiguë de ce que nous sommes et de ce qu’il nous faut exactement en tant  qu’humains et humains seulement.

      La vie toujours, comme seul guide, mais la vie portée à son apogée, la vie dans sa plénitude, doit rester notre objectif comme meilleur mode de gouvernance, une référence prioritaire. Sachons l’écouter, en nous et hors nous, comme le meilleur chemin à suivre en toutes circonstances.

 

                                                          PATRICK  JAKUBOWSKI

 

 

 

    

        

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