L’Ile de France accueille
ses premières éoliennes
Le vent qui souffle sur la région Ile de France n’est peut être pas nouveau mais il alimente désormais des éoliennes, turbines à pales où « moulins à vent » produisant de l’électricité. ( C’est le principe de la « dynamo de vélo » mais en plus grand. ) Trois éoliennes géantes ( cent vingt mètres de haut ) ont été installées dans le parc des Gargouilles, dans le sud de l’Essonne. Elles ont été inaugurées officiellement le lundi 30 mai 2011 et devrait être aujourd’hui en activité. La région en était jusqu’à présent dépourvue parce qu’elle était perçue comme « un espace récréatif qu’on tend à protéger de l’invasion d’éléments industriels » explique Georges Colboc, chef du projet chez Théolia, l’entreprise qui cogère l’exploitation du site. Il a fallu sept ans d’effort avant que ce chantier n’aboutisse.
C’est une première et ce retard est dû aux contraintes foncières propres à la région ainsi qu’à de nombreuses résistances de la part des riverains, des élus et de l’administration. Elles seront prochainement seize à se dresser sur cette zone territoriale qui inclus une portion de l’Eure et Loir où treize autres sont également en construction. Il est prévu qu’une fois toutes construites ( 16 ) elles produisent chaque année 95 millions de mégawatts, recueillis par E D F, soit l’équivalent de la consommation en électricité d’une ville de quarante mille habitants. ( On compte actuellement douze millions de franciliens. )
Malgré l’opposition habituelle à laquelle doit faire face leur implantation il se trouve qu’ elles se développent en nombre, sous le coup de la pression en faveur des énergies renouvelables. Trois grandes zones ont été délimitées pour recevoir à terme de nouvelles éoliennes : la Beauce ( 91 ) , la Brie et le Gâtinais ( 77 ). Cette technologie a le vent en poupe parce que rentable et fonctionnelle. Il suffit qu’il souffle entre 7 et 8 km/heure pour qu’une éolienne tourne et produise, ce qui est le cas sur 80% du temps.
Alors pourquoi s’en priver ? Comment une civilisation comme la nôtre accepterait de se passer d’une source d’approvisionnement aussi facile à exploiter ? Il en va simplement d’une progressivité graduelle dans l’acceptation du changement. Les mentalités sont en train de parcourir la distance qui les sépare d’un conformisme de pensée multi-décennal pour ne pas dire pluri-séculaire à la compréhension d’un changement rapide à l’échelle de nos générations et à l’échelle de notre pays et du monde.
L’ouverture des esprits à de nouveaux modes de fonctionnement a été enclenché ; reste à ce qu’elle se finalise par la suppression généralisée des énergies anciennes ( et malpropres ) au profit des énergies nouvelles dites re-nou-ve-la-bles. ( Et propres ! )
Pr. d’Ailes
Informations :
- 94 % de l’énergie consommée en Ile-de-France provient de sources non-renouvelables : pétrole, uranium, gaz.
- 100 à 200 éoliennes pourraient voir le jour dans la région Ile-de-France dans les prochaines années, de quoi alimenter 200 000 à 400 000 personnes.
- 12 demandes de zones de développement de l’éolien sur le territoire francilien ont été déposées depuis 2006, dont trois pour le moment ont été autorisées.
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La pomme , pluri-millénaire, est un bienfait de la nature : apprenons à l'apprécier pour tout ce qu'elle nous apporte.
Parmi les retours à l'évidence de ce qui fonctionne dans la nature, l'action des vers sur l'humus est à retenir particulièrement car, parmi ses conséquences bénéfiques, il y a aussi la captation du CO2 de l'atmosphère . Une solution naturelle à un problème global.