ECOLOGIE
LA « GLOBAL CONFERENCE » OU CONFERENCE
SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE ( du 03 06 13 )
Le lundi 03 juin 2013 s’est ouverte la « Global conference » : Forum international pour un développement durable. Et le développement durable cela passe tout d’abord par la transition énergétique : cela signifie en clair tirer l’énergie dont nous avons besoin de sources non dommageables pour l’environnement, contrairement à ce que nous faisons encore, c'est-à-dire tirer notre énergie de sources productrices de CO2 ( gaz carbonique) et/ou de déchets radioactifs.
Selon une enquête réalisée récemment deux tiers de nos compatriotes considèrent la transition énergétique comme une opportunité à saisir. C’est là bien la preuve que ce sujet a fait l’objet d’un traitement suffisant dans les médias pour laisser une trace indélébile dans les esprits. Les conséquences du réchauffement climatique à court et moyen terme sont suffisamment inquiétantes pour nous interpeller. Le président François Hollande s’est emparé du sujet et a lui-même fixé une feuille de route, verte, à suivre.
Placée sous le haut patronage du chef de l’état cette conférence a réuni les décideurs engagés pour un développement durable et ce sont : institutions, entrepreneurs, entreprises, associations et représentants gouvernementaux. Le but était d’amener des solutions efficaces pour construire un modèle de développement plus responsable, c'est-à-dire plus respectueux de l’homme et de l’environnement. Les enjeux de ce changement sont au nombre de trois, principalement, imbriqués les uns dans les autres et se soutenant mutuellement :
- l’enjeu écologique.
- l’enjeu social.
- l’enjeu économique.
1 ) La perspective écologique :
Le gouvernement français s’est engagé à réduire de 20% d’ici à 2020 ses émissions de gaz à effet de serre. Cela implique une grosse réduction du recours aux énergies fossiles et une réduction de la consommation de ces énergies, soit consommation mieux maîtrisée. Au plan du nucléaire François Hollande, durant sa campagne, avait promis une réduction de la part du nucléaire de 75 à 50% de la consommation d’énergie à l’horizon 2025, en passant par la fermeture de la centrale de Fessenheim d’ici à 2017. Ces deux objectifs doivent entraîner le développement des énergies renouvelables et les faire passer de 9 % où elles sont actuellement à 20% dans un futur proche.
2 ) La perspective économique :
« La transition énergétique doit servir de déclenchement pour un nouveau modèle de croissance verte, durable et solidaire. » François Hollande
Selon le syndicat des énergies renouvelables ( S E R ) le passage à vingt cinq pour cent de renouvelable à l’échéance de 2020 devrait créer 125 000 emplois dans ce secteur. Il y a aussi une promesse de débouchés dans le démantèlement des centrales nucléaires. L’axe de la transition énergétique est de toute façon sur la sellette car la hausse du cours du pétrole que nous importons accroît le déficit commercial du pays : ceci étant nommé « dépendance énergétique », que nous avons intérêt à réduire.
3 ) La perspective sociale :
Les opposants à la transition énergétique mettent en avant l’argument que le coût de l’énergie pour les français est plus faible qu’ailleurs, grâce au nucléaire. En France le kilowatt heure valait l’an dernier 14, 20 Euro contre 25,74 en Allemagne. Ces chiffres reflètent deux réalités différentes qui ne peuvent être comparées : les anti-nucléaires avancent que le coût français actuel est sous-évalué car il n’intègre pas le futur démantèlement des centrales, obligatoire par obsolescence * programmée de ces dernières. Nous sommes en France sur l’idée d’un « mix énergétique » qui doit accompagner « une maîtrise du prix de l’énergie pour la rendre accessible à tous ».
Obsolescence : n.f. ( du latin obsolescere, perdre de sa valeur. Fait d’être périmé. Dépréciation d’une machine, d’un équipement par le seul fait de l’évolution technique et non de l’usure résultant de son fonctionnement.
Pr. D’ Ailes
Quelques chiffres :
- 1360 milliards de km3 environ constituent les réserves d’eau actuelles de la Terre. Seuls 3% sont constitués d’eau douce.
- 17291 espèces sur les 47 677 répertoriées dans le monde sont menacées d’extinction, selon l’union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources.
- 70 années de réserve de gaz naturel ont été comptabilisées si le rythme de la consommation actuelle se poursuit. Les réserves de pétrole devraient, elles, fortement s’amoindrir aux alentours de 2060.
- 20 000 tonnes de déchets sont déversées annuellement dans les océans, selon le site planetoscope.com . Plus précisément on estime à 643 000 kg le nombre de polluants jetés toutes les secondes dans les eaux salées.
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L'ENQUETE :
La commision européenne a édité une " directive-cadre " sur l'eau. Il est nécessaire que nous en prenions connaissance afin d'être informés au mieux de ce qui se fait dans ce domaine. L'eau est une ressource fragile qu'il faut protéger.
L'ENQUETE :
Le droit de l'eau tente d'enfermer dans des règles juridiques un élément naturel qui n'obéit pas facilement aux lois des hommes. De par leur nature, l'air, le soleil et l'eau se placent en dehors des principes du droit. Tout ce qui est fluide échappe par définition aux tentatives d'endiguement.