MUSIQUE
MONOPHONIE OU POLYPHONIE ?
Un instrument polyphonique est-il plus beau à entendre qu’un instrument monophonique ? Etes-vous donc « poly » ou « mono » ? Est-ce la possibilité de jouer plusieurs notes simultanées qui fait le charme de la mélodie que vous entendez ou bien la virtuosité de son interprète ? Les deux conjugués ? La question mérite d’être posée, c’est le sujet de cet article.
Prenons tout d’abord le côté « positif » de chaque type d’instrument :
- Pour les « poly » un piano ou une guitare par exemple, permettent de jouer des « accords » en plus de la ligne mélodique. Cela permet au musicien de souligner des passages ou de remplir la ligne mélodique originelle. S’ajoute en plus la facilité d’exécution en « solo ».
- Pour les instruments « mono », le saxophone ou le violon par exemple, la ligne mélodique est claire et les notes se suivent sans se mélanger (sauf pour les instruments à archets ou les meilleurs musiciens frottent deux cordes en simultané) tout en suivant le geste de l’archet ou la respiration du musicien.
Passons au côté « négatif » :
- Pour les « poly », l’apprentissage est plus difficile car nécessite de « l’indépendance » des mains et des doigts. Le risque de « fausse notes » est donc plus élevé mais peut être « masqué » car noyé dans le flot des notes exécutées.
- Pour les « mono », l’apprentissage insiste sur les nuances de sonorité (vibrato, glissando) et la pratique se fait en orchestre et très exceptionnellement en solo. La rigueur est de mise lors de l’exécution car la moindre erreur se fait immédiatement entendre.
A ce point du raisonnement, je suis en plein brouillard, mais voilà, heureusement, ce sont des humains qui créent et interprètent la musique. Il y a donc de la virtuosité, de la sensibilité, bref le talent de son interprète qui vont tout changer. Une même chanson originale peut avoir du succès ou pas selon son exécution et vous plaire ou vous agacer.
Je décide alors de faire des auditions sur internet :
En polyphonie : au piano, Pierre-Yves PLAT jouant la fantaisie impromptue de Chopin ou bien encore plus « déjanté », Apanhei te cavaquinho par Armandinho et Yamandu, puis Richard Galliano jouant du Bach à l’accordéon…
En monophonie : à la trompette, Al Hirt jouant « the green hornet », ou Paul Desmond (très souvent avec Dave Brubeck) jouant Take Five, puis Rostropovitch jouant le célèbre prélude de Bach.
Plus j’ai écouté et plus ma réponse s’est faite : c’est l’association de l’instrument et de la composition qui sont faites par le musicien qui rend la musique si belle. Car cela lui permet de montrer tout son talent, quel que soit l’instrument, « poly » ou « mono ».
Vous avez encore un doute ? Quand vous aurez écouté ceci par exemple : Stéphane Grappelli et Michel Petrucciani interprétant Misty en 1995, vous ne pourrez plus en avoir…
JOSE PIERRY
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ECOLOGIE :
Le lundi 03 juin 2013 s’est ouverte la « Global conference » : Forum international pour un développement durable. Et le développement durable cela passe tout d’abord par la transition énergétique : cela signifie en clair tirer l’énergie dont nous avons besoin de sources non dommageables pour l’environnement, contrairement à ce que nous faisons encore, c'est-à-dire tirer notre énergie de sources productrices de CO2 ( soit gaz carbonique ) et/ou de déchets radioactifs.
L'ENQUETE :
La commision européenne a édité une " directive-cadre " sur l'eau. Il est nécessaire que nous en prenions connaissance afin d'être informés au mieux de ce qui se fait dans ce domaine. L'eau est une ressource fragile qu'il faut protéger.
L'ENQUETE :
Le droit de l'eau tente d'enfermer dans des règles juridiques un élément naturel qui n'obéit pas facilement aux lois des hommes. De par leur nature, l'air, le soleil et l'eau se placent en dehors des principes du droit. Tout ce qui est fluide échappe par définition aux tentatives d'endiguement.