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LA CONSCIENCE DE LA VIE

 

                                LA  CONSCIENCE  DE  LA VIE  

 

    Inexorablement la conscience de la vie une et continue progresse et prend ses quartiers dans les mentalités étant donné la focalisation de plus en plus forte accordée à l’environnement et tout ce que cela sous-entend.

    L’homme en vient à comprendre qu’il est intimement tributaire de la nature quant à son apparition et à la poursuite de son existence ainsi qu’au maintien de sa race sur la planète.

    Les périls engendrés par une civilisation «  offshore », soit hors sol, c'est-à-dire en déconnexion du milieu naturel dont elle est issue, donnent à réfléchir et à porter remède à la situation actuelle issue de mentalités par trop prédatrices parce que pas assez informées et conscientes.

    Or notre Terre est un monde fini dont les limites ont été atteintes. Le temps de l’exploration et des découvertes qui s’ensuivent est terminé depuis longtemps et nous en sommes à la jugulation des appétits sans frein d’une partie de nos congénères, principalement de grosses structures que l’on sait nommer «  multinationales », championnissimes pour certaines de l’exploitation aveugle et à outrance d’espaces vierges ne leur appartenant pas : les océans, les forêts, les rivières, l’atmosphère, les sols, la terre, la génétique ( manipulation des génomes ) etc............

 

    Evidemment ces dérives sont uniquement guidées par le goût du lucre, c'est-à-dire l’obsession du gain sans limite, au détriment de la poursuite des cycles naturels multimillénaires et des populations qui les respectent depuis toujours.

    Cela passe très souvent par une volonté d’appropriation de terres, forêts appartenant aux populations autochtones depuis des siècles, et cela avec la complicité de gouvernements coupables parce qu’intéressés par les rétributions cachées pour certaines, connues pour d’autres, qui en découlent.

    A savoir qu’outre les pots de vin occultes, il y a, de la part de certains états, la volonté de promouvoir l’agriculture intensive et productiviste, aux mains de quelques familles ( oligarchie ), au détriment d’une agriculture raisonnée ancestrale mais qui, elle, donne subsistance et emploi à des millions de personnes.

    Le résultat est un désastre humain ( chômage , expulsions ) et écologique quand on sait les dégâts des cultures O G M : infertilité de la terre devenue un support aux produits que l’on y met ce qui donne des productions toxiques et donc dangereuses à la consommation.

    L’intelligence de la durabilité n’est pas au rendez-vous du calcul qui consiste à considérer que lorsque les moyens de production, les sols, seront épuisés d’autres seront utilisés qui subiront à leur tour le même traitement.  On est aux antipodes de ce qu’il faudrait faire, l’épuisement du support étant considéré dans ce cas comme un paramètre parmi d’autres dans la perspective d’obtenir un rendement optimal.

    Cet exemple de mauvaise gestion de la terre nourricière dans ses ressources intrinsèques et potentiellement actives selon des voies pérennes amène les mentalités à prendre conscience que les progrès technologiques ne peuvent en aucun cas destituer et remplacer la nature dans ses modes de fonctionnement multimillénaires sous peine d’une entropie sévère et irrémédiable c'est-à-dire une baisse drastique de qualité et de vitalité des produits cultivés : en termes différents, une baisse considérable de leurs qualités nutritives.

 

    Après s’être lancés dans l’aventure des O G M on voit certains pays et non des moindres ( Inde, Salvador, Hongrie ) condamner totalement le système des semences non reproductibles et revenir à l’ancien système, finalement considéré comme beaucoup plus stable et certainement moins onéreux. Après s’être laissés abusés par un mirage technologique les voici revenus à la case départ, celle de la raison, qu’ils n’auraient jamais dû  quitter.

    Ainsi, d’expériences en erreurs, la conscience de la vie progresse et cela montre qu’il faut, à certains plus qu’à d’autres, des phases de tâtonnements et d’essais pour retrouver le chemin d’une viabilité à toute épreuve.

      Inexorablement la conscience de la vie une et continue progresse et prend ses quartiers, étant donné la focalisation de plus en plus forte accordée à l’environnement et tout ce que cela sous-entend.

   Les experts sont unanimes : nous courrons à la catastrophe si rien n’est fait rapidement pour enrayer le réchauffement climatique en cours.

   L’accroissement de l’oxyde de carbone ( CO2 ) principalement, ainsi que d’autres gaz entraîne«  "l’effet de serre  » dont nous subissons les conséquences. Cette hausse est pour l’instant très mal contenue et nombre d’esprits avisés s’inquiètent de constater que ce problème ne soit pas pris en considération autant qu’il le devrait, ce qui occasionne pour beaucoup, au-delà de la désillusion, une appréhension objective de la situation : « nos élites », ( nos gouvernants, nos cadres ) ont failli parce qu’elles sont dans l’incapacité de résoudre le problème. Le raisonnement est brutal mais il est bon car, au-delà des explications oiseuses et des tentatives de disculpation le problème persiste et nous en connaissons les raisons : une trop grande tiédeur à vouloir changer de modèle, une trop grande compromission  avec les lobbys du pétrole, le carriérisme et le déni s’appuyant sur la démagogie et la désinformation.

Cependant, sur le sujet de l’information, les choses évoluent car malgré des journaux pour la plupart «  aux ordres  » les sujets sur l’environnement font l’objet d’une couverture médiatique grandissante et l’on sait pouvoir compter aussi sur des organes d’information non-alignés, c'est-à-dire indépendants et libres. Veillons à préserver notre internet et les réseaux sociaux d’où la civilisation de demain, inexorablement émerge.

   Ainsi la conscience de la vie progresse parce qu’il est facile à tout un chacun de comprendre qu’on ne peut plus seulement compter sur l’assistance et le secours de politiques insuffisamment déterminés et volontaires. Alors le citoyen se retrouve face à lui-même, mis en demeure d’intégrer une autre organisation, une autre façon d’envisager son présent et son futur proche et lointain. Il est mis en demeure de créer du ralliement et de la solidarité autour de nouvelles perspectives, fort heureusement partagées par d’autres que lui en nombre croissant.

   C’est un éveil de conscience qui le conduit à prendre en charge les problèmes qui le touchent parce qu’il sait, il l’a appris et il le sent, qu’il peut et qu’il doit faire quelque chose par lui-même.

    Dans la course à l’abîme généralisée il se sait détenteur d’un pouvoir, celui de ne pas se résigner et d’aller toujours de l’avant pour faire triompher ses options. C’est un pouvoir d’autodétermination et de création s’appuyant sur des choix et la certitude que le redressement est possible.

      Conclusion :

      La vie, nous la sommes, en conscience si nous le choisissons. Elle nous habite, nous porte, parce que nous en sommes issus, nous, créations parmi d’autres mais dotées d’esprit, cette capacité à faire des constats , des analyses et à en tirer des conclusions. L’esprit c’est aussi cette capacité à associer des éléments d’origines diverses en vue d’obtenir des résultats, œuvres matérielles et immatérielles, ces dernières illustrant notre «  intelligence conceptuelle  » soit la faculté qu’a notre esprit de créer dans l’abstrait, à partir de représentations mentales ou verbales des assemblages appelés à être mis en œuvre tangiblement en nos vies.

     Nous gagnons à être conscient de la vie, cette Vie qui nous anime et à laquelle nous sommes redevables de l’existence et du bien-être qui va avec, selon vision optimale, optimisée mais cependant normale, eu égard aux soucis et soins que l’on doit aux choses parfaites.

      La conscience de la vie totale nous conduit à exiger que soient mises en œuvre les conditions de son épanouissement et de son fleurissement partout et en chacun.

     C’est une façon de lui accorder le statut qui lui revient, par gratitude et par amour : mère nourricière,divinité protectrice, parce qu’entité indivisible, force tutélaire de stabilité et de soutien, référence première et dernière dans toute évaluation de soi et du monde vivant.

    Cette conscientisation passe par une intériorisation, enregistrements bien vécus de tous les aspects qu’elle propose au fil du temps, enregistrements méthodiques parce qu’attendus et souhaités, et qui font le lit d’une réflexion ininterrompue sur la place qu’elle occupe et celle que nous avons à assumer, en son sein.

    Quoiqu’ il en soit nous lui appartenons et c’est dans cette relation que nous acquérons le développement qu’elle souhaite :  devenir suffisamment elle-même pour en être sa plus belle expression.

                                                                                           Patrick  Jakubowski


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