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Le peuple qui ignore la maladie

Le peuple qui ignore la maladie

En avril 1984, un journal de Hong Kong publie une histoire sidérante.

Un homme du nom de Said Abdul Mobudu se serait présenté aux services des douanes de l’aéroport d’Heathrow, à Londres, en provoquant la stupéfaction générale.

À en croire ses papiers d’identité, il serait né en 1823 (soit sous le règne de Louis XVIII si nous étions en France) et serait donc âgé de… 160 ans !

Erreur administrative ? Canular ? C’est ce qu’on serait tenté de croire. Mais l’affaire prend une autre tournure quand on sait que Said Abdul Mobudu est issu du légendaire peuple Hunza, dont les membres, dit-on, vivraient fréquemment au delà des 120 ans !

Et là, chers amis, les choses deviennent beaucoup plus sérieuses qu’elles en ont l’air !

L’alimentation qui rend heureux

Les Hunzas sont originaires d’une haute vallée de l’Himalaya, à l’extrême nord du Pakistan.

Ils ont toujours suscité l’intérêt de chercheurs et de médecins en raison de leur longévité, mais aussi de leur santé et de leur tempérament joyeux.

Joyeux ? Le chercheur suisse Ralph Bircher, qui vécut parmi eux pendant de longs mois, rapporte pourtant des conditions de vie extrêmement rudes.

Ces montagnards galopent toute l’année avec leurs chèvres, entre leurs villages juchés à 3000 mètres d’altitude. Ils reçoivent l’eau glacée des glaciers qu’ils boivent avec plaisir et dans laquelle ils se baignent comme si de rien n’était. Les femmes s’en aspergent régulièrement la figure, c’est leur seul « produit de beauté ».

Les Hunzas mangent peu. Ils absorbent environ 2000 calories par jour. Ils produisent eux-mêmes toute leur nourriture. Principalement des fruits et des légumes, un peu de viande parfois, lorsqu’ils retrouvent une chèvre blessée dans la montagne. Et surtout de l’orge, du blé, et de délicieux abricots qu’ils font sécher sur les toits de leurs maisons en prévision de l’hiver. Car dans la saison froide, les disettes sont fréquentes. Les Hunzas pratiquent donc chaque année sans s’en plaindre un jeûne forcé de plusieurs mois, dont ils sortent fortement amaigris.

Ils n’utilisent pas d’engrais, pas de pesticides, pas d’herbicides [1]. Chez les Hunzas, ce sont les enfants qui grimpent dans les abricotiers pour retirer les petites branches qui pourraient être attaquées par des parasites. C’est l’eau limpide des glaciers, minéralisée par les roches qu’elle traverse, qui fertilise la terre.

Le résultat de ce mode de vie, c’est que les Hunzas sont, d’après Raph Birchner, « le peuple qui ignore la maladie ». Pas de cancer, pas de diabète, pas de dépression, pas de surpoids, aucune de ces « maladies de civilisation » qui empêchent aujourd’hui des millions d’être humains de vivre, de dormir, de sourire.

Chez les Hunzas, les femmes paraissent plus jeunes que leur âge. Les hommes continuent de mener leurs chèvres dans les montagnes bien au delà de l’âge où l’on est « en retraite » en Occident. Et personne, du plus petit enfant au dernier des anciens, ne se demande jamais si « sourire, ça provoque des rides ?? »

Bien sûr, leur alimentation et l’exercice physique jouent un rôle fondamental pour expliquer ce phénomène.

Mais il y a aussi autre chose…Garder le lien sacré

Certains chercheurs ont remarqué que les Hunzas ne développaient aucune production artistique.

Pas de peinture, de dessin, de littérature (d’après Bircher, 99 % d’entre eux sont illettrés), encore moins de poterie ou d’artisanat à destination des visiteurs de passage. On aurait vite fait d’en conclure au manque d’intérêt pour le beau, le sacré. C’est en réalité tout le contraire :

« Chez les Hunzas, c’est la vie tout entière qui est comme un art et jamais ils n’ont perdu le lien sacré qui les relie aux éléments, aux saisons et aux lois de la nature », écrit le Dr Gérard Leborgne à leur propos [2].

Leur longévité, leur bonne humeur, leur courtoisie, ils la doivent à la bonne alimentation de leur corps mais aussi à celle de leur esprit.

Chez eux par exemple, le lien de la famille n’a jamais été rompu. Une partie de l’éducation vient des plus anciens, parfois des centenaires, au cours de veillées où les enfants les écoutent nommer leurs ancêtres, jusqu’à la cinquième génération avant eux.

Tous ces noms ne se perdent pas dans la nuit de la montagne. Les morts font partie de la vie. Ils deviennent des racines sur lesquelles grandissent les plus jeunes.

Apprendre, transmettre… Voulons-nous encore le faire, de notre côté du monde ?

Savez-vous ce qu’a répondu une mère Hunza à un visiteur qui lui disait que les petits Occidentaux vont à l’école de cinq ans jusqu’à l’adolescence ? D’un air effaré elle lui a dit : « Mais comment est-ce possible ? C’est justement l’âge où il faut apprendre les choses ! »

Apprendre des hommes, de la terre, du vent ou de la pluie… Et pour penser plus grand qu’eux, pour aimer plus loin, il y a les nuits d’été à la belle étoile où les Hunzas, les yeux grands ouverts, se rapprochent un peu plus du ciel.

Santé !

Gabriel Combris



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Sources :


[1] Aujourd’hui, on peut compter sur les gènes d’un bébé à la naissance 400 résidus chimiques issus des gaz de moteur, de l’industrie, des pesticides, des métaux lourds, des dioxines, etc 

[2] Gérard Leborgne, 120 réponses d'un médecin de terrain aux pathologies d'aujourd'hui, éditions Dauphin.




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