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LA  RECHERCHE  ET  L’OBTENTION  DU  BONHEUR

VIE INTERIEURE

                                    LA  RECHERCHE  ET  L’OBTENTION  DU  BONHEUR

 

      Le bonheur est un mot magique qui suscite de multiples résonances. Il est évocateur d’un état intérieur qui nous attire parce que nous savons nous en faire une représentation. Si le bonheur nous est familier c’est certainement parce qu’il est notre lot, notre destination irrémédiable, un état souhaitable et normal auquel nous aspirons si nous considérons que nous n’y sommes pas, ou pas suffisamment.

    Tout indique que nous sommes faits pour le bonheur mais reste à savoir ce qu’il signifie, ce qu’il contient en terme de vécu, c'est-à-dire d’expérimentation au fil du temps pour chacun.

- Le bonheur est dans la satisfaction :

On ne peut pas le séparer d’une évaluation de soi par rapport à des critères préalablement établis, mais aussi par rapport à un ressenti de satisfaction qui doit être suffisant pour le provoquer.

Le fait  de pouvoir être soi en concordance avec des critères  reconnus comme étant valorisants nous amène à nous installer dans un état que l’on ressent comme appréciable, parce qu’il est agréable et parce que nous savons nous en faire une définition. Reste à ce que cette définition ne soit pas trop ardue à mettre en place dans le monde de la réalité car sinon ce bonheur sera difficile à étreindre.

On le voit, on le sait, chacun se fait une représentation personnalisée du bonheur.

  

-Le bonheur c’est pouvoir être soi dans ses choix :

Etre soi c’est pouvoir exprimer et concrétiser ce que nous pensons être valable et bon d’un point de vue personnel, sachant que ce qui nous bénéficie bénéficiera automatiquement à d’autres, non pas tous les autres mais quelques uns, ces derniers pouvant être nombreux.

Ainsi, en commettant l’acte  d’affirmer ses choix dans le monde ( au sein de notre société )  nous nous pourvoyons en obtention de gratification ( bonheur )  et nous apportons notre caution à d’autres pour qu’ils en fassent autant.

Ce faisant nous passons le cap de la mise en application, mise en acquisition des conditions selon lesquelles nous estimons que notre bonheur est  réalisable et nous affichons ces conditions comme étant des préalables,appelant à des réalisations.

C’est donc aussi un positionnement social et humain à assumer et cela réclame un certain courage et de la volonté. C’est un acte d’édification, quelle que soit la voie suivie et l’on se retrouve invariablement confronté à des personnes que cette édification étonne et d’autres qui peuvent faire mine de ne pas la comprendre. La meilleure façon d’être convaincant est alors d’une part de poursuivre dans la voie choisie,et, d’autre part, de consentir à expliquer ce qui la motive, sans pour autant aller trop loin dans ce sens car «  il n’est pire sourd que celui qui ne veut point entendre ».

Le bonheur c’est être reconnu pour ce que l’on est :

En tant qu’individu et citoyen jouant un rôle nous préférons tous être admis et reconnus officiellement plutôt que d’être tolérés ou d’avoir à agir d’une manière clandestine, à condition bien sûr de ne pas se placer hors des lois.

«  L’humain est de nature grégaire  »  ce qui veut dire qu’il est animé d’une dimension sociale qu’il ne peut réfuter. Notre vraie place est au sein d’un groupe, voire même de plusieurs, simultanément, ce dont notre équilibre et notre bonheur dépendent.

Nous avons été habitués depuis notre plus jeune âge à évoluer au sein de groupes,particulièrement dans le système scolaire où l’on nous fit subir une égalité de traitement et une certaine obligation à la vie en société par l’application de règles à suivre comme, par exemple, le respect que l’on doit aux autres, mais aussi à soi-même.

Cette éducation «  normale et obligatoire  » ne saurait ensuite se solder par une mise à l’écart ou de la marginalisation à l’âge adulte car cela trahirait une incohérence totale entre la période de formation et le résultat obtenu.

Voilà certainement pourquoi nous préférons la vie en société à toute autre, mais aussi parce qu’elle nous permet de déployer nos aptitudes et capacités au sens large et d’en récolter la gratification qui convient.

- Le bonheur c’est être aimé :

Nos premiers pas en la vie furent des premiers pas en l’amour, si les choses se sont déroulées normalement : on parle ici de l’amour des parents et plus particulièrement de celui de la mère, omniprésente auprès de l’enfant au point de ne faire qu’un avec lui pour lui assurer une sécurité et une sollicitude totale, sans lesquelles sa survie serait compromise ; ceci tend à démontrer à quel point l’amour est indispensable et nécessaire pour qu’une vie démarre et démarre bien.

L’amour est inscrit en chacun comme une réalité vivante à faire ressurgir et étreindre comme la possibilité d’un épanouissement de l’être dans son ensemble, ce qui comprend la sensibilité et la raison, les deux axes cofondateurs de toute personne.

Etre aimé c’est un peu plus qu’être apprécié ; c’est en avoir dépassé le stade pour s’être rendu indispensable au point que sa vie est incluse en celle de l’autre, ou des autres.

L’amour c’est le besoin irrépressible d’être avec l’objet de son désir. On parle d’osmose lorsque deux êtres s’englobent mutuellement. ( Symbiose )

Conclusion :

La recherche et l’obtention du bonheur passe donc par l’acquisition d’un certain nombre d’ingrédients plus ou moins importants selon chacun. C’est une alchimie particulière qui fonctionne et doit fonctionner par rapport à ce besoin d’équilibre et de satisfaction qui nous étreint et nous poursuit.

C’est une œuvre intime et personnelle qui s’appuie sur l’exemple des autres mais qui passe aussi et surtout par un approfondissement et une réflexion dans le temps.

Il n’existe pas de méthodes ou de recettes particulières mais chacun peut s’inspirer des cas de réussites, nombreux, multiples, observables partout, sans jamais vouloir en reproduire un à l’identique car il y manquerait la créativité personnelle.

« Le bonheur se nourrit de tous petits riens » comme il se nourrit de choses plus importantes, ce qui paraît logique et évident.

On ne peut éviter de considérer que le bonheur se construit, ce qui signifie aussi qu’il se désire et qu’il est consécutif d'une volonté d'acquisition. Ce sont certainement ces aspects particuliers qui nous le font envisager comme abordable tout autant qu'accessible.

                                                                                               Patrick  Jakubowski


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