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LE SIECLE DES LUMIERES (suite).

HISTOIRE

                                     LE SIECLE   DES   LUMIERES ( suite ).

 

       «  Les lumières, c’est la sortie de l’homme hors de l’état de tutelle dont il est lui-même responsable. »

                                                                                           Emmanuel  Kant

                                                                      ETRE  FRANÇAIS

 

       Les Lumières sont intimement liées à un courant continu d’échanges sur fond de sociabilité mondaine.

       L’art de la conversation à bâtons rompus se pratique dans les salons, les clubs ( à l’anglaise ) et les cafés :

       à la Régence ou au Procope on se retrouve et l’on parle de tout en s’échangeant, en catimini, les derniers

       pamphlets et libelles. Les salons, tenus par des femmes riches et cultivées, sont les lieux incontournables

       de la vie intellectuelle. Artistes et grands esprits s’y retrouvent dans une atmosphère libre et cosmopolite

       pour des débats intellectuels foisonnants, mais pas seulement. L’art de la correspondance trouve matière

       à s’y nourrir, sous la plume des célèbres Julie de Lespinasse, Voltaire ou Diderot. L’un n’allant pas sans

       l’autre, cette effervescence donne du grain à moudre à une nouvelle génération de moralistes : Chamfort,

       Vauvenargues et Vivarol.

       Alors que les échanges culturels entre pays européens s’intensifient, permettant ainsi des comparatifs,

       les mœurs et la politique nationale sont sévèrement critiquées. La persistance de l’intolérance religieuse

       est une cause d’indignation grandissante.

 

                                                                    NAISSANCE DE L’ESTHETIQUE

 

       Avec les Lumières la notion de « culture » apparaît. Donnons une définition à cette dernière : « La cultu-

       -re est tout ce qui peut être appréhendé d’un point de vue esthétique. » Qu’est-ce que l’esthétique ?

       « L’esthétique, c’est l’ensemble des facteurs qui confèrent à un sujet donné la possibilité d’émerveiller ou

       d’émouvoir celles ou ceux qui s’en approchent. »

       L’esthétique est née avec les Lumières à partir d’une réflexion sur l’art. L’esthétique ou « science de l’art »

       bouleverse quelque peu les conceptions anciennes en mettant à l’honneur les points de vue du spectateur.

       La réflexion théorique sur les fondements de l’art, poursuivie par Kant dans «  la critique de la faculté de

       juger », s’accompagne de l’apparition de l’histoire de l’art et de la critique d’art.

       Les Lumières n’ont pas beaucoup innové au niveau des formes esthétiques. C’est par le talent de chacun

       de ses artistes qu’elles surent se faire valoir. L’époque favorisa la production et la diffusion des œuvres

       d’art ainsi que la réflexion esthétique, genre nouveau qui se poursuivit, repris par Charles Baudelaire,

       entre autres. ( Cf : « L’art romantique ».)

 

                                                                    UNE LITTERATURE DE COMBAT

 

      Si les Lumières se sont si facilement répandues dans les esprits c’est indubitablement parce qu’elles ame-

      -naient une « entièreté d’humanité » qui correspondait à un développement et une libération pour cha-

      -cun. Il ne faut pas oublier cependant les obstacles qu’ont rencontrés leurs initiateurs en raison de la cen-

      -sure instiguée principalement par le pouvoir religieux en place.

      Voltaire fut emprisonné en 1717 à la Bastille et Diderot à Vincennes en 1749, en raison de leurs publica-

      -tions. La parution de l’Encyclopédie fut suspendue plusieurs fois, notamment à cause de l’opposition vi-

      -rulente des Jésuites : cet épisode est connu sous le nom de « bataille de l’Encyclopédie ». Suite à la paru-

      -tion de « l’Emile » en 1764, Rousseau est obligé de s’exiler en Suisse. Malgré cela les intellectuels acquiè-

      -rent sur l’opinion une influence inédite. C’est surtout par les livres et les journaux que les idées nouvelles

      se répandent. De nombreux ouvrages interdits paraissent en Hollande, en Suisse, ou en Angleterre.

      La polémique ou affrontement des idées caractérise cette époque, préfiguration de la démocratie, où le

      multipartisme et la liberté d’expression sont une composante majeure des mœurs sociétales en vigueur.

      Echanges épistolaires, pamphlets, romans, libelles, encyclopédies, journaux, ouvrages scientifiques per-

      -mettent l’exposition des idées nouvelles qui préfigurent la révolution où elles resurgiront amplifiées.

 

                                                                      CONCLUSION

 

      Les Lumières, sans conteste et par tout l’apport qu’elles représentent, furent un progrès pour l’humanité

      toute entière. A partir de la volonté d’objectivité et d’émancipation de quelques esprits audacieux un nou-

      -vel ordre apparut, basé sur la reconnaissance de toutes les facultés incluses en notre nature, facultés

    demeurées occultées auparavant. Il s’en est ensuivi plus de liberté pour chacun, plus de citoyenneté c’est

      à dire plus de responsabilité parce que plus d’utilisation de soi pour soi et pour les autres. Les Lumières,

      c’est la condamnation irrémédiable de l’obscurantisme, c'est-à-dire de l’ignorance qui engendre la peur et

      la soumission ; c’est la condamnation sans appel de l’exploitation par quelques-uns de ce qui appartient à

      tous, par la diffusion du savoir dans toutes les directions, aux quatre points cardinaux de l’univers.

      C’est l’universalité mise à la disposition de chacun avec l’injonction de s’y fondre et de s’en servir.

      Essentiellement elles apportèrent une approche rationnelle et raisonnée de l’homme et du monde, sans

      pour autant négliger tout ce que la sensibilité et les sentiments peuvent représenter de meilleur.

      Elles apportèrent une approche qui se veut exhaustive des phénomènes et sujets traités, le refus de tout

      préjugé ou idée préconçue, une exigence de compréhension face à toute chose, ce qui a pour effet de

      donner du sens et de valoriser.

      A ce titre elles portèrent en leur sein notre modernité dans ses prémisses, ce dont nous pouvons leur être

      reconnaissants.

                                                                                                                         Patrick  Jakubowski

 

 

 

 

   Les cinq conseils de  COLIN BEAVAN, l’écolo de Manhatan, New York :

                                    (  Pour continuer sur la bonne voie . )

 

          - 1) Manger moins de viande  et particulièrement de la viande rouge : elle est chère ; elle provoque

               l’accumulation de graisse et donc, la surcharge pondérale, ( obésité) . Elle contribue au changement

               climatique.

 

          - 2) Arrêter de boire de l’eau en bouteille ou en réduire considérablement la consommation.

 

          - 3) Pratiquer «  l’écopause » : prendre une heure ou une journée sans rien acheter et sans allumer

                aucun appareil ; se reposer, réfléchir, méditer.

 

          - 4) Etre un citoyen engagé : voter judicieusement, s’intéresser à la vie politique de la cité, agir

           diversement en faveur de l’environnement, en adhérant à une ou plusieurs organisations  écologistes.

 

          - 5) Faites ce qui vous apportera une vie meilleure tout en améliorant l’état de la planète. Isoler sa maison,

             perdre du poids, limiter ses trajets, consommer moins en réduisant le superflu.

 



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