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DE LA LOGIQUE ET DE SON MEILLEUR ELEVE, L'HOMME.

Eléments de réflexion

      DE  LA  LOGIQUE  ET  

                    DE  SON MEILLEUR      

                                           ELEVE :    L’HOMME

 

 

       En maintes situations la logique, compagne de toujours, nous fut utile et secourable et l’est restée, envers et contre tout, pour nous aider à clarifier notre pensée et mener à leur terme des raisonnements, travail de l’esprit en direction d’un but à atteindre.

      La logique , le raisonnement logique, c’est le trait de plume incontestable que l’on couche sur le papier à titre d’argument définitif. C’est un cheval que l’on enfourche pour aller plus vite et plus loin ; c’est le constat édicté d’un esprit qui parvient à un résultat et qui l'exprime. C’est la volonté d'adopter un cadre cohérent pour s'y maintenir et s'y ébattre.

      C’est la volonté de se soumettre à l’activité d’un cerveau, le nôtre ou celui d’un de nos semblables, car cela nous permet d’obtenir, à partir de ses résultats, des références incontournables.

      La logique ne louvoie pas car son seul souci est de nous amener à admettre sans réserve ce qu’elle a mis à jour. Elle se veut efficace, imparable, voire incontestable.

      Ceci étant nous pouvons constater que très souvent elle est faillible ( sujette à erreur ) car elle ne s’occupe de traiter un problème qu’avec un nombre limité d’éléments, mais qu’elle estime suffisant, négligeant volontairement les autres, qui pourtant ont une importance capitale .

       Et c’est ainsi que dans moult problématiques le facteur humain, qu’il soit sentimental, esthétique ou environnemental, est bafoué en vue de l’obtention rapide d’un résultat, hélas à l’arrivée indigeste, inappréciable pour beaucoup.

      Vous me direz qu’à ces moments-là la logique n’a pas été elle-même, c'est-à-dire suffisamment circonspecte et exhaustive dans son approche des choses ; et vous aurez raison car on ne peut bâtir une réflexion sérieuse sans la préparer précautionneusement, c'est-à-dire en comptabilisant au préalable tous les ingrédients en présence.

      Le raisonnement logique est donc un outil bien affûté que l’on sait pouvoir utiliser à tous moments en vue du but à atteindre. A savoir que la logique peut se mettre au service de celui qui l’utilise afin de lui permettre d’accéder à la destination mentale souhaitée, et à l’assertion «  à chacun sa logique  » nous pouvons faire correspondre, en équilibre parfait, son pendant : «  à chacun son but » .

     Exemples : la logique marxiste, la logique capitaliste, la logique environnementale, la logique chrétienne, .....Et puis les logiques individuelles, aussi nombreuses qu’ il y a de personnes sur cette terre .

     La logique étant un produit de notre esprit elle s’articule en fonction du grain qu’on lui donne à moudre, données de base à rentrer dans l’ordinateur de bord ; mais au-delà de ces logiques particularistes et surtout cloisonnantes, nous sommes mûs par une logique sous-jacente plus largement humaine, de survie principalement, mettant à contribution ce que nous recelons d’aptitudes innées et acquises, plus ou moins développées. Cette logique se traduit invariablement, sauf exceptions, par la mise en œuvre d’ententes, amitiés, solidarités entre personnes et groupes de personnes ; on constate que l’associativité par groupe de personnes, soit états s’est accrue et se dessine maintenant  au niveau de continents entiers : Europe, Amérique du sud, Amérique du nord principalement. ( Elle existe aussi plus faiblement au niveau du monde, en gestation vers une harmonie plus forte. )

     La logique humaine préexistait aux logiques idéologiques parce que c’est une logique de faits et de constats :

      elle est pragmatique parce qu’elle repose sur des réalités tangibles et que chacun peut étreindre ;

      Pragmatisme : n. m. ( gr. pragma-atos, fait ). Doctrine qui prend pour critères de la vérité la valeur pratique,

      considérant qu’il n’y a pas de vérité absolue et que n’est vrai que ce qui réussit .

      C’est une logique d’alternatives et de propositions face aux problèmes inhérents à notre condition d’homme. Il n’est pour se le prouver que d’observer que les humains ont beaucoup plus tendance à s’entraider spontanément qu’ à se haïr. Cette logique humaine surplombe ( doit surplomber ) toutes considérations d’appartenance partisane et les divisions qui s’ensuivent pour promouvoir cohésion et stabilité dans le groupe où elle agit. Elle demeure comme une force fédératrice et rassérénante parce qu’elle prend en considération ce qui constitue nos bases, tout ce qui nous soutient en tant qu’humains, et cela seulement .

     Ceci étant il est à constater que cette capacité à «  s’enhardir en logique  » est défaillante chez beaucoup d’entre nous, freinant l’accès à des avancées nécessaires et souhaitées. Du fait que la logique conduit à des mises en œuvre rapides, résolutions de problèmes en attente, les solutions qu’elle propose sont bien souvent différées parce que les personnes ne s’estiment pas prêtes aux changements qu’elles induisent ; ces personnes n’osent pas adopter l’évolution à venir malgré qu’elles entendent ce qui est à faire. Elles n’osent pas, pour certaines, faire le choix salvateur qui leur est indiqué car elles ne sont que trop peu habituées à faire bouger les lignes. La modification de leur vie personnelle les effarouche parce que, y étant installées, et ce malgré quelques inconvénients, elles ne veulent en considérer que les avantages et une forme de tranquillité due à une fonctionnalité bien rodée.

     C’est ce qui fait penser que la logique est plutôt l’apanage des volontaires, audacieux, hommes d’actions de type créatifs culturels, novateurs dans leur secteur, réformistes, entrepreneurs, ou plus simplement personnes sincères, désireuses d’amélioration personnelle.

     Au-delà de son côté abrupt, la logique, et plus largement l’esprit, est offerte à tous pour une utilisation sans retenue, hormis les limites qu’impose l’éthique dans les domaines où on la pratique. Elle est indissolublement tapie en notre pensée, en demi-teinte ou en force, selon les moments. C’est notre côté cartésien, dialectique, issu de la pratique du verbe et lui étant intimement lié.

     Par le déroulement de son tapis de cause à effet elle est marche en avant, stimulation pour l’action, car elle rend propice l’aboutissement de toute recherche.

     Nous savons la voir et l’utiliser comme une alliée, ce qu’elle ne manque pas d’ être au fil du temps, au fil de nos existences, impliquées dans un monde en perpétuelle évolution et se nourrissant de l’ énergie qui en découle.

    C’est une force bâtisseuse parce qu’elle a force d’entraînement sur des actions qui trouvent en la pensée leur déclenchement et leur continuation.

     Nous sommes de la logique comme nous sommes du monde, l’essentiel étant, en la matière, de le reconnaître et de l’admettre pour lui donner la place qui lui revient au sein de l’ensemble des capacités dont nous avons été dotés pour bien nous gérer.

                                                                                                Patrick   Jakubowski


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