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COMMERCE EQUITABLE : un souci environnemental et social

SOCIETE :

 

                  COMMERCE EQUITABLE :

                                      UN SOUCI ENVIRONNEMENTAL ET SOCIETAL

 

                 Les échanges intra-hexagonaux dits nord-nord réclament aussi leur label

                 équitable.

 

La loi européenne de 2005 indique clairement : «  la notion de commerce équitable ne peut s’appliquer qu’à des relations commerciales entre pays du nord et pays du sud ». Cependant  ces valeurs font tâche d’huile en France. La déléguée générale de la plate-forme du commerce équitable ( PFCE ), Julie Stoll, s’exprime :

« De nombreux acteurs du commerce équitable nord-sud souhaitent mettrent en œuvre ces pratiques de prix minimum garantis, de relations commerciales durables et d’aides au développement au sein même de l’hexagone ».

La coopérative «  Biocoop  », créée il y a vingt cinq ans pour développer l’accès aux produits issus de l’agriculture biologiques, a lancé la gamme «  ensemble pour plus de sens  », avec quatre cent produits disponibles dans les magasins de son réseau.

Contre la grande distribution : 

 Quels sont les critères de ce nouveau commerce ? La négociation collective des prix, la juste répartition des productions difficiles ou rémunératrices, l’encadrement technique.

Chloée de la Simone, responsable de la communication du groupe Biocoop :

«  on s’oppose clairement à la grande distribution, pour laquelle le Bio est avant tout un enjeu commercial. Pour Biocoop le commerce nord-nord relève avant tout d’ un souci environnemental et sociétal ».

« Alter eco  » a lancé des produits «  agriculture française biologique et équitable ». Il s’agit de deux « muesli » et trois légumineuses, lentilles, pois cassés, haricots blancs, disponibles dans presque toutes les grandes surfaces. Le « directeur filières » explique : « nous avons concrétisé le projet l’année dernière avec la coopérative CORAB ( Charentes-maritimes ), à la fois Bio et engagée dans un projet éthique et social ».

Même démarche chez «  Ethiquable » avec la « charte des paysans d’ici », lancée en 2011 sur dix-sept produits : « nous sommes partis d’une concertation autour de l’agriculture paysanne Bio pour proposer des produits Bio, de terroir, transformés par les producteurs avec un prix juste et un partenariat commercial durable ».

Un engouement très fort : 

 Parmi les autres marques engagées dans le commerce nord-nord il y a également «  Bio-solidaire », proposé par «  Bio-partenaires », engagée depuis 2007 dans des partenariats de proximité entre transformateurs et producteurs.

La déléguée générale de la plate-forme du commerce équitable précise :

« L’engouement pour ces produits issus du commerce nord-nord est actuellement très fort. Reste à surveiller que le terme ne soit pas récupéré par le marketing pour des démarches moins exigentes. »

Les labels équitables : comment s’y retrouver ?

Trois grandes appellations se disputent le devant de la scène : - le bio  - l’éthique

      - l’équitable :

- Bio : signifie biologique, c'est-à-dire produit de façon naturelle, sans adjonction de produits de synthèse, soit produits chimiques.

- éthique : signifie «  qui concerne les principes de la morale »; en clair cela veut dire un respect des conditions dans lesquelles les produits sont fabriqués.

- équitable : qui agit selon l’équité .

-Commerce équitable : commerce qui veille à rétribuer correctement les petits producteurs. En matière de commerce équitable Julie Stoll nous rappelle :

« tous les labels partagent une notion de prix juste basée sur les coûts de production . Quand on achète un produit labellisée Fairtrade, Max Havelaar, WTFO ou Ecocert, on est sûr que les petits producteurs n’ont pas vendu à perte ».

Historique : 

 Pour se repérer dans cette jungle il faut distinguer d’un côté les labels historiques comme Fairtrade, Max Havelaar et WTFO, et de l’autre, les nouveaux entrants comme Ecocert. Les labels récents s’attachent à combiner commerce équitable et agriculture biologique. Pour mieux encadrer ces labels issus du privé le gouvernement a créé une «  commission nationale du commerce équitable » ayant pour but d’authentifier les entreprises. Les labels historiques comme Fairtrade, Max Havelaar et WTFO sont nés d’organisations non-gouvernementales ( ONG ) qui s’investissent par tradition en formation et supports auprès des producteurs à l’étranger. Les nouveaux labels investissent beaucoup moins dans l’éducation au développement.

- Il y a aussi une différence à faire entre «  équitable » et « éthique ». Le label «  Rainforest alliance »semble allier les deux puisque ses matières premières proviennent d’exploitations certifiées respectant des normes environnementales, sociales et économiques strictes. Il y a  dans ces dernières l’interdiction de la déforestation.

- l’équitable rétribue la production à un prix évalué juste, sans considération, à priori, du « comment » elle a été fabriquée.

- l’éthique, à l’inverse, se soucie de savoir dans quelles conditions les biens proposés ont été produits et impose des normes à respecter.

L’idéal vers lequel on tend aujourd’hui est de proposer une production qui réponde à ces trois préoccupations : du bio , de l’équitable, et de l’éthique !

 

                                                                                                  PR d’Ailes

 

 


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