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Pour la mer, les navires du futur

 

                           Pour la mer,      LES NAVIRES DU FUTUR

 

    Issu du « Grenelle de la mer » le projet « navires du futur » prévoit la mise à l’eau d’une nouvelle flotte de bateaux, plus économes, plus propres, plus sûrs et plus intelligents. Beaucoup de « plus » dont nous avons besoin pour résorber les pollutions diverses émanant des bateaux d’aujourd’hui.

      Les bateaux de demain n’auront plus grand-chose à voir avec les bateaux d’aujourd’hui. A l’ordre du jour : des « eco-paquebots », des ferrys fonctionnant au gaz naturel liquéfié ( G-N-L), des navettes électriques, le renforcement de la propulsion par des voiles adjonctives, des navires à panneaux solaires, etc...

        Une dizaine de projets sont à l’étude, sous la présidence du GICAN, groupement des industries de construction et d’activités navales. Le plus impressionnant est l’éco-paquebot, véritable ville flottante pouvant transporter cinq mille personnes ; sa particularité : un système de production d’eau, d’électricité et de recyclage des déchets qui permet de le rendre plus propre en rejet de CO2, soit une diminution de vingt pour cent.

       En partenariat avec Britanny’s ferries, le GICAN prépare aussi un ferry à propulsion à gaz. Ce prototype devrait faire l’objet d’une commande l’année prochaine, pour une mise à l’eau avant 2015. L’objectif visé est une diminution de 25 % des émissions de CO2, de 90% des monoxydes d’azote et de 100% des oxydes de souffre. L’organisation maritime internationale a édicté de nouvelles règles qui interdiront d’émettre des souffres dans les mers européennes d’ici à 2015, dixit Fabrice Théobald, secrétaire général adjoint au GICAN.

        Il est à prévoir aussi que la voile fasse son grand retour. Il faut savoir que la voile a beaucoup évolué : «  La voile de 2011 n’a plus rien à voir avec celle de 1950 » prévient Pierre-Yves Glorennec, gérant au bureau d’études « Avel Vor Technologies » ( A V T ) . Son projet « Grand largue » propose, entre autres, des systèmes de voiles auxiliaires automatisées. « Il n’est pas question de revenir à la marine à voile. Il s’agit en fait d’une aide au moteur, pour une économie de carburant entre 15 et 30% ». On le voit, la mer, elle aussi, est source d’innovation et de recherches.

        Le ministère de l’environnement a conscience du potentiel qu’offre le pourtour maritime de France :  « De par les mers qui la bordent notre pays dispose d’atouts considérables pour relever les défis économiques et énergétiques du XXIème siècle ». Là on parle d’énergies marémotrices, houlomotrices, éoliennes et hydroliennes, à développer dans un futur proche. « Energies nouvelles » a prévu de mettre à l’eau cet été un prototype d’hydrolienne de deux mégawatts.

Le Grenelle de la mer a prévu lui aussi d’installer 6000 mégawatts d’éoliennes « offshore » sur les côtes françaises d’ici à 2020.

        Nos côtes marines se transforment en laboratoires de survie. Souhaitons que l’effort se poursuive et s’intensifie.

                                                                                                                             PEJE

                                                                                                                                                                                   


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