L’ agriculture biologique dépasse désormais
en France le million d’hectares,
Soutenue par une demande en hausse constante l’agriculture biologique a franchi en mai le chiffre symbolique du million d’hectares. Le bilan de l’année 2011 s’avère donc positif. Les surfaces exploitées en « bio » ont progressé de 15% , même si ces dernières ne représentent encore que 3,5% de la surface agricole générale.
Malgré un contexte économique réputé difficile l’intérêt des consommateurs pour les produits bio se confirme. La hausse est de 11% par rapport à l’année 2010, ( chiffres fournis par Elizabeth Mercier, présidente de l’agence bio) .
Et tout cela est du aux efforts constants des prosélytes et de la filière elle-même pour faire connaître ses productions et l’intérêt qu’elles peuvent revêtir pour nous tous.
Les grandes tendances de la production bio :
Le total des ventes de produits biologiques en 2011 a atteint quatre milliards d’Euro et cela représente 2,4% du marché alimentaire total. Les produits « leaders », soit produits en pointe, sont les œufs et le lait qui représentent à eux seuls 20% des ventes. Augmentation significative aussi du pain et du vin, produits traditionnels de nos terroirs. En 2011 le vignoble national en « culture biologique « a atteint 7,4 % du vignoble général. Augmentation aussi de 30% des boulangeries proposant des pains à base de farine bio. Concernant la viande le nombre d’ éleveurs bio a augmenté de 20% ; les poules élevées selon des méthodes bio sont passées à 6,9%.
La production est surtout locale :
Un producteur bio sur deux pratique la vente directe au consommateur, à la ferme ou sur le marché. Même si les achats de « bio » se font encore en majorité dans les grandes surfaces la tendance de la vente directe sans intermédiaire prend de l’ampleur, ce qui est conforme à la logique des « circuits courts » qui veut que toute production agricole s’écoule dans la zone géographique où elle a été créée, et par extension dans les zones les plus rapprochées.
Le fait que les importations soient en recul atteste du développement du « produire et consommer local ». Trente huit pour cent des importations visent à combler un manque de volume : Elisabeth Mercier souligne : « On tend à l’équilibre pour de nombreux produits comme le lait ou les pommes ». Avec 3,5% de la surface agricole générale cultivée en « biologique » on est loin de l’objectif du grenelle de l’environnement qui fixait 6% de surface bio en 2012. Cela veut dire que nous avons encore des efforts à faire pour accroître cette production et se promettre qu’elle remplacera un jour les productions antérieures, viciées par les apports chimiques dans le sol et les pesticides, sans parler des O G M .
Pr. D’ailes
Victoire de faits 08/07/2012 par Isalove |
Malgré les critiques les agriculteurs " bio " prouvent que l'on peut faire croître des végétaux consommables sans l'aide d'apports chimiques dans le sol ; avec les circuits courts les produits sont écoulés rapidemment sans l'altération due aux délais , ce qui permet de leur conserver leur fraicheur et intégrité ; victoire totale sur tous les détracteurs qui ont refusé de croire que le modèle était viable , faisant une confiance aveugle aux tenants de la chimie |