COMMENT VAINCRE SON ADDICTION A LA
CIGARETTE ?
Selon une étude de « Niquitin » réalisée par l’Ifop à l’occasion de la journée mondiale sans tabac, un réflexe indéracinable chez les fumeurs serait de fumer une cigarette après le dîner. Et cela représente 74% d’entre eux. 78% de fumeurs consomment entre une et dix cigarettes après dix-neuf heures. Pour quatre vingt treize pour cent d’entre eux la cigarette vespérale représente un moment de détente incontournable. Il y a une dépendance physique et psychologique à la cigarette. La frustration du manque est apaisée immédiatement dès les premières inhalations.
Ce plaisir facile conditionne la durabilité de l’addiction et fait qu’il faut développer une motivation mentale très forte pour s’arrêter. Marion Adler, tabacologue à l’hôpital Antoine Béclère de Clamart : « La loi d’interdiction de fumer dans les lieux publics a permis d’aider les gens à diminuer leur consommation, mais pas d’arrêter de fumer. » Un danger notoire pour les fumeurs : « fréquenter d’autres fumeurs, se complaire en la compagnie d’autres « soi-mêmes » dans le dévoiement.
QUELQUES CHIFFRES :
Lors d’une soirée au restaurant ou dans un bar 78% des fumeurs ne résistent pas à l’envie de sortir s’en griller une. 72% de ces derniers font de même lorsqu’ils sont invités chez des amis. Ces chiffres mettent en évidence que beaucoup de ces personnes acceptent leur addiction comme étant incontournable et ne cherchent pas à développer des stratégies de sorties. Elles ont abdiqué devant la tentation et se disent que « plus tard » elles essaieront encore de mener quelques tentatives pour échapper à l’emprise dont elles sont victimes.
LES SOLUTIONS :
Avant de dresser l’inventaire de la pharmacopée existante pour aider les fumeurs à s’en sortir définitivement ne faut-il pas dire clairement que sans beaucoup de volonté, soutenue par une grande détermination, rien de concluant ne peut se faire ? Et pour cela ne faut-il pas vouloir faire face mentalement aux dangers que fait encourir le tabac, et d’une, et de deux vouloir imaginer, concevoir sa nouvelle vie sans le produit et tout ce qu’il amène de néfaste pour soi et pour les autres, en général ? Cela veut dire soupeser le pour et le contre, se représenter clairement les enjeux que contient ce passage à un « état de nature » retrouvé et tous les bienfaits que cela suppose.
Sans l’ambition résolue de se créer une nouvelle vie, toute tentative risque d’avorter, comme ce fut et c’est encore le cas pour beaucoup. Ce ne sont plus des velléités qu’il faut avancer mais une obstination rigoureuse et structurée avec un plan pour la transition et un plan pour « l’après ».
C’est une autre façon de penser et de vivre qu’il faut promouvoir et mettre en place.
Citons quelques moyens pour soutenir la transmutation :
-Les patchs, qui comblent le manque.
-Les substituts nicotiniques à absorber oralement : pastilles, gommes, comprimés.
( Les patchs et les substituts peuvent être associés.)
-Un accompagnement psychologique qui a pour but de donner au patient la conscience de lui-même et de la force qui l’habite.
Conclusion :
Osons dire à tous ceux qui fument que le sevrage est possible et qu’ils doivent oser y croire et le pratiquer, en commençant tout de suite par tester leur volonté sur des étapes simples : réduction de consommation par phases successives, ce qui devrait avoir pour effet de les conduire à la délivrance finale.
Pr. d'Ailes
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Un mental libre 30/06/2012 par Lulu 84 |
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La cigarette a longtemps été associée à une image de virilité dans l'action ; est-ce parce que les soldats avaient droit à une ration de tabac systématiquement ? Les américains sont pour quelques chose dans l'image du gars qui prend sur lui dans l'adversité en allumant un clope . Il faut aussi se débarasser de ces images qui ont encore un impact, c'est à dire retrouver une clarté d'esprit qui dicte que le tabac ne sert à rien . |