LA CAPITALE SE DIVERSIFIE DANS LE.... VERT
La ville de Paris a adopté un plan pour favoriser la biodiversité .
Le quatorze novembre 2011 le conseil de Paris a adopté un plan « biodiversité » à travers une série de mesures dédiées aux quatre mille hectares de verdure parisienne existante. L’objectif est d’encadrer l’ aménagement de Paris en pensant « biodiversité » .
1) Planter plus intelligent :
Planter pour planter est un minimum mais il faut faire mieux. Seront favorisées toutes variétés pouvant fournir des fleurs, des fruits ou des graines susceptibles de nourrir les espèces animales présentes en nombre dans la région. Seront favorisés aussi les arbres qui peuvent servir de support de ponte et de nidification pour les oiseaux bien sûr.
2) Introduire du végétal dans les constructions :
La ville veut créer sept nouveaux hectares de toitures végétalisées dont au moins quinze nouveaux jardins en terrasse dans des bâtiments existants ou à construire. Elle veut aussi créer quarante nouvelles mares ou milieux humides.
3) Supprimer tous produits chimiques de traitement :
La ville veut stopper l’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse ( insecticides, pesticides ... ) dans les espaces publics dont elle a la gestion. Elle s’engage aussi à convaincre tous les gestionnaires d’espaces verts sur le territoire parisien tels que bailleurs sociaux, réseaux ferrés de France ou encore assistance publique , hôpitaux de Paris.
4) Liaison des espaces verts :
Pour que la biodiversité s’entretienne et se fortifie il faut que les espaces verts et les axes d’eau soient reliés entre eux. La ville s’engage donc à créer toute liaison nécessaire pour favoriser la mobilité des animaux de tout poil sur un réseau le plus vaste possible.
5) Responsabiliser les populations :
Un observatoire de la biodiversité doit être créé pour permettre aux parisiens de suivre l’ évolution du projet. C’est une manière de les impliquer en leur permettant d’ observer la nature qui les côtoie. Cela fait suite à la mobilisation citoyenne mise en place par la région pour l’aider à décompter les papillons, les escargots et les limaces.
6) Démocratisation de la petite ceinture :
La petite ceinture doit être végétalisée pour favoriser la circulation des espèces végétales. La population sera invitée à y circuler, ce qui est une façon de la faire participer au projet. Toutes ces initiatives démontrent que la mobilisation des consciences en vue de revaloriser la nature en milieu urbain ne faiblit pas mais au contraire s’accroît. Pour avoir compris que l’homme en est un chaînon et qu’elle est notre sanctuaire les citadins agissent pour lui aménager plus de place au cœur des cités .
Avec leur lot de pollution en tout genre fragilisant les écosystèmes, avec le réchauffement climatique qui interroge, les temps actuels voient resurgir et se décupler la préoccupation environnementale se portant sur la sauvegarde des milieux et de la biodiversité qu’ils abritent. La nature se serait bien passée de la race humaine pour continuer à croître et prospérer, comme elle le fit pendant si longtemps mais elle avait certainement pour but d’accueillir le rejeton ultime, la créature dotée d’esprit que nous sommes.
Ayant été capable de produire destructions et pollutions, la plus grande logique conduit à penser que nous serons capables d’y amener réparations et corrections.
C’est en tous cas le chemin qui semble être suivi par un nombre croissant d’entre nous.
Alban de l’Assault