LIVRES
UN MONDE ENTIEREMENT « BIO »
C’EST POSSIBLE
Marc Dufumier ( ! ) est un agronome qui milite pour
une agriculture « écologiquement intensive ».
Dans son livre « Famine au sud, malbouffe au nord , comment le bio peut nous sauver » ( Edition Nil ) l’agronome dénonce l’agriculture mondiale actuelle , née dans les pays du nord, qui nourrit les populations du bloc occidental à grands coups d’engrais, de pesticides et d’OGM et laisse à l’abandon un milliard d’humains dans les pays pauvres.
Des erreurs ont été commises dans la conception de notre modèle agricole :
Au nord : on a voulu sélectionner les variétés cultivables les plus rentables pour les exploiter au maximum par l’utilisation d’engrais chimiques et de produits phytosanitaires ( pesticides ) . Cela a créé de grands déséquilibres écologiques car l’harmonie de la nature a été mise à mal. Les conséquences en sont, parmi quelques unes :
- des hormones dans le lait et dans la viande ;
-des algues vertes sur le littoral breton ;
-des pesticides dans les fruits et légumes.
Au sud : trop heureuses de recevoir les excédents du nord qu’on leur exporte les populations ne se protégent pas contre nos surproductions de lait, de poulet aux hormones, de sucre raffiné, de céréales non biologiques, dont certaines, OGM .
Un milliard de personnes ne mange pas à sa faim actuellement dans le monde :
La nutrition correcte d’un humain c’est deux cent kilos de céréales par an. La production mondiale permet 335 kilos cette année : elle est donc excédentaire ; ces excédents sont gaspillés dans l’alimentation du bétail ou la fabrication d’ethanol pour nos voitures, par exemple. Ce sont de bons débouchés pour l’industrie céréalière. Les populations qui ne mangent pas à leur faim ont le tort d’être trop pauvres pour accéder aux excédents de production des producteurs « nordistes ».
Il y a une disparité de moyens entre les pays producteurs et les pays pauvres :
Il y a un problème de déséquilibre économique entre certains pays et d’autres. Il y a concurrence entre des entreprises équipées de tracteurs et de moissonneuses batteuses et des gens qui travaillent à la main, d’une manière ancestrale. Ces derniers ne peuvent être compétitifs. Soit ils subviennent à leurs besoins, soit ils sont contraints d’accepter nos exportations à prix bas et tout ce que cela comporte.
L’agriculture biologique peut nourrir la planète :
L’agriculture « écologiquement intensive » peut accroître les rendements des pays du sud. Ceci leur permettra d’une part de mieux manger, et d’autre part de vendre leurs excédents, ce qui devrait leur amener de l’épargne et donc de l’amélioration sur leur outil de production par de l’investissement.
L’agriculture biologique :
L’agriculture biologique refuse les adjonctions de produits phytosanitaires chimiques et d’engrais de synthèse pour ne miser presque exclusivement que sur des ressources naturelles, gratuites et reconnues pour être très efficaces et non dommageables :
- Rayons du soleil pour la photosynthèse
- Carbone et azote de l’air
- Eléments minéraux du sous-sol
- Prédateurs naturels des insectes pour les neutraliser
- Utilisation d’engrais naturels ( compost.....)
- Etc.....
A développer, PEJE