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ANTIDEPRESSEURS : ET SI ON ARRETAIT ?

                 

       Antidépresseurs : et si on arrêtait ?

 

On a du mal à comprendre pourquoi le corps médical demeure si attaché aux traitements antidépresseurs alors que les effets secondaires de ces médicaments aboutissent souvent à l’effet inverse de celui qui était recherché. Bouffées d’angoisse, pulsions suicidaires, troubles du sommeil, baisse de la libido, confusion mentale… tous ces symptômes ont été observés et prennent fin presque instantanément à l’arrêt du traitement.

Différentes études ont, par ailleurs, prouvé que l’efficacité des traitements antidépresseurs diminuait avec le temps. Le patient se trouve ainsi piégé dans un engrenage infernal tiraillé entre l’obligation d’augmenter les doses et la peur de ne plus jamais pouvoir se passer du médicament. Quel bénéfice tire-t-il de tout cela ? Généralement aucun, car les rechutes sont presque toujours au rendez-vous.

Le traitement médicamenteux allopathique consiste le plus souvent en une association entre un antidépresseur et un anxiolytique, sauf si l’antidépresseur utilisé est suffisamment sédatif. Cette réponse thérapeutique uniforme n’est cependant pas si efficace qu’on le dit. En effet, la quasi-totalité des antidépresseurs exposent à la rechute dans des pourcentages élevés :

L’unanimité du corps médical en faveur des traitement antidépresseurs fait, par ailleurs, fi des effets secondaires de ces médicaments qui, souvent, aboutissent à l’effet inverse de celui qui était recherché.

 

Les traitements naturels : il en reste peu… mais il en reste

Les possibilités qu’offrent les médecines et thérapies alternatives, sont tellement nombreuses qu’il est impossible de les citer toutes. Notre choix est en partie basé sur notre expérience, et pour le reste sur un a priori favorable.

Mais les remèdes, même s’ils sont naturels, n’excluent pas la possibilité d’un risque suicidaire, il est donc indispensable que leur emploi soit relayé par un médecin ou un thérapeute averti. Et il faut se rappeler que ces propositions ne dispensent en aucun cas d’un travail personnel en thérapie.

La nutrithérapie

Quand la dépression nerveuse est installée, le simple rééquilibrage alimentaire n’est pas suffisant pour retrouver rapidement une humeur joyeuse et stable. C’est là que la nutrithérapie s’applique à combler les carences en nutriments indispensables.

Les protéines

Un apport satisfaisant en protéines, donc en acides aminés essentiels est capital, car une carence, même marginale, peut entraîner une altération des fonctions psychiques.

Les glucides

Ils seraient nécessaires à la synthèse d’endorphines (de structure proche de la morphine), neurotransmetteurs procurant la sensation de plaisir et participant à la régulation du stress et de la douleur physique.

Les acides gras oméga 3

Une des hypothèses actuelles sur les origines de la dépression est la baisse de la fluidité membranaire des cellules nerveuses : les informations véhiculées par les neurones passeraient moins bien, l’efficacité des neurotransmetteurs serait amoindrie.
Cette viscosité membranaire est due à des apports alimentaires carencés en oméga 3 ou/et à des affections qui perturbent la synthèse des oméga 3 terminaux (EPA et DHA) comme le diabète.

Les minéraux

Ces minéraux sont plus efficaces et surtout mieux tolérés lorsqu’ils sont pris sous forme d’orotates (chez Effiplex).

Les vitamines

 

La phytothérapie

Certaines plantes sont connues pour avoir des propriétés antidépressives.

Le millepertuis (Hypericum perforatum)

Il a une efficacité similaire aux médicaments allopathiques de la dépression par baisse de la sécrétion de sérotonine, mais sans les effets secondaires et notamment sans le risque d’accoutumance.
La posologie efficace semble comprise entre 750 et 900 mg par jour de sommités fleuries (ce qui correspond à 4 gélules).
À cette dose, plus de 70 % des personnes traitées pour une dépression légère ou moyenne notent une amélioration de leur humeur dans le même temps (environ quatre semaines) que si elles avaient été mises sous antidépresseur tricyclique (Tofranil) ou ISRS (Prozac, Zoloft).
L’utilisation du millepertuis est cependant connue pour induire des effets indésirables dans certains protocoles médicamenteux. Ainsi est-il fortement recommandé de ne pas associer la prise de millepertuis avec :

(en savoir plus sur le millepertuis)

 

Le safran (Crocus sativus)

Cette épice, préparée à partir des stigmates séchés, possède des propriétés antidépressives réelles, utilisées depuis longtemps en Iran. Il existe encore peu d’études scientifiques à ce propos, cependant, celles qui ont été réalisées jusqu’ici font apparaître que son efficacité serait au moins égale à celle du Tofranil et à celle du Prozac au cours de dépressions légères et modérées, effets secondaires en moins.
Dans les deux cas, les effets positifs se sont manifestés dès la fin de la seconde semaine de traitement.

Le safran seul existe en complément alimentaire (Psyc’arom, chez Salvia).

 

Les fleurs de Bach

Seuls quelques élixirs floraux du Dr Bach correspondent à la dépression vraie :

 

   Sweet Chestnut : la personne a le sentiment que sa situation est irréversible, la douleur morale est terrible. Mais comme il existe dans le même temps une sidération physique et psychique, elle n’a pas la force de passer à l’acte suicidaire.

Les compléments alimentaires

 

Les thérapies énergétiques et sensorielles

L’acupuncture

Bien que l’acupuncture soit maintenant connue du grand public, peu de personnes y recourent en cas de dépression alors qu’elle permet parfois des guérisons là où les antidépresseurs ont échoué.

L’exposition à la lumière (luxthérapie) est indiquée chaque fois que la sécrétion de sérotonine est abaissée au niveau du cerveau : dystonie sérotoninergique, dépression agressive, dépression saisonnière. L’exposition à la lumière blanche doit être quotidienne, et son temps, entre une demi-heure et deux heures par jour. En France, il est recommandé de commencer la cure vers le 15 octobre et de l’interrompre aux premiers jours du printemps.

Quand existe un handicap auditif (baisse de l’acuité, hyperacousie, acouphènes), la méthode Tomatis permet une progression parallèle de la récupération sensorielle et du retour à une humeur optimiste et stable. 

 


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