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Le pacte

 ELEMENTS DE SPIRITUALITE

                                     LE  PACTE

 

            L’infrangibilité du pacte qui nous lie à la nature n’est plus à démontrer :

                     ( infrangible, adj. littéralement : qui ne peut être brisé. )

            Nous en sommes issus ( elle nous a engendrés ) , nous en faisons partie intégrante ( nous en sommes un maillon ) , elle compte sur nous pour la protéger ( elle nous a fait "  conscience "  pour cela ).

            L’infrangibilité du lien qui nous unit à la nature est sans faille :

           -Notre corps est géré comme le corps de tous les animaux par des cycles biologiques obéissant à une horloge interne.

           -Nous devons le nourrir des productions de la nature sous peine de tomber malade : fruits, légumes, graines, ( céréales, légumineuses, oléagineux ) , et très peu de viande, cette dernière étant plus facilement assimilable lorsque la température descend en dessous de zéro : hiver. ( Observons que les animaux végétariens tels que taureaux, chimpanzés, orangs-outangs, éléphants, chevaux ont développé et entretiennent une puissante musculature en se nourrissant exclusivement de végétaux.)

          -Nous aimons nous retrouver au sein de la grande nature pour des moments de ressourcement et de plénitude. Pour la majorité d’entre nous ce sont des moments privilégiés dont nous ne pouvons nous passer. C’est certainement parce qu’elle coule dans nos veines que nous savons la reconnaître, l’apprécier et plus même, l’aimer, au point de vouloir nous y fondre ou pour le moins y évoluer, en harmonie de préférence. Je décris là l’attitude normale de l’enfant terrien reconnaissant, qui sait entretenir avec sa «  génitrice » une relation symbiotique basée sur la filiation et le respect. N’est-ce pas là l’attitude  de tous les peuples dits «  premiers » qui vécurent toujours et vivent encore, pour certains, du rapport étroit qu’ils entretiennent avec leur creuset d’origine sachant, plus que le respecter, le vénérer comme une divinité tutélaire, source de tous les bienfaits.

           Comment ne pas comprendre la totale dépendance dans laquelle nous sommes vis-à-vis de la «  grande dame » puisque notre survie dépend de la sienne ?  Il n’est pour se le prouver que d’imaginer qu’elle ne soit plus là pour nous fournir ce dont nous avons besoin, et là nous pouvons mentionner dans l’ordre :  l’air, l’eau, et ensuite les aliments de base nécessaires à  notre bonne nutrition c'est-à-dire tous ces produits dont nous nous nourrissons depuis des millénaires et qui ont formaté notre code génétique.

 A savoir qu’en fonction de cela ( le code génétique) nous ne pouvons pas nous nourrir d’ersatz, soit produits de remplacement et de moins bonne qualité. Il nous faut les vrais, cultivés sans adjonction aucune de substances chimiques de type pesticides ou engrais. Il nous faut les vrais et voila pourquoi les « approchants » ou les «  transformés » ne peuvent être utilisés que de façon passagère sous peine de nous dérégler et de nous rendre malades, l’idéal étant de s’en passer, dans la mesure du possible.

          « La nature et la race humaine doivent être considérées comme une seule et même entité ».

          La biosphère : déf.  Bande de vie entourant la terre du sol au point le plus haut de l’atmosphère et comprenant aussi la vie sous-marine. Nous nommons la biosphère notre creuset d’origine alors qu’elle est en fait notre creuset du présent et de l’avenir. L’erreur que beaucoup commettent complaisamment est de considérer que la nature a fait son travail en nous faisant apparaître et que nous pouvons faire maintenant ce que nous voulons en totale liberté, sans égard dû à notre environnement. Une mauvaise interprétation du monothéisme, donnant à l’homme toute autorité sur la création, contribue à entretenir cette erreur qui a conduit, conduit et conduira encore ( le moins possible ) aux méfaits que l’on observe. ( cf : les prêtres bénissant toute entreprise en lien avec la « raison d’état » même si celle-ci est de guerroyer ou de détruire. )

           Nous assistons aujourd’hui à une remise en cause totale et souvent radicale des schémas du passé, qui prévalurent dans l’indifférence générale entretenue, aujourd’hui démasqués. La «  sortie d’Egypte » s’effectue , à des degrés divers selon chacun, mais le rythme s’en accélère. L’infrangibilité du pacte qui nous lie à la nature se trouve redémontrée par l’action de tous ceux qui en comprennent le sens et l’urgence. Il n’est rien comme les évidences pour sauter aux yeux ( ou pas ) et être admises instantanément. Pourquoi a-t-il fallu que nos sociétés se laissent détourner de cette base fondamentale au prétexte fallacieux de productions quantitatives ? Il a été démontré que ce n’est pas les quantités dites défaillantes qui sont en cause dans la non résolution de famines endémiques à travers le vaste globe, mais la mauvaise répartition des productions agricoles.

          Autre aspect des choses : beaucoup de pays en voie de développement produisent des céréales à des fins d’exportation sans penser à subvenir aux besoins de leur population. L’homme et la nature c’est une vieille histoire et qui a marché pendant des millénaires ; c’est une histoire simple et de bon sens où l’on voit des êtres doués d’intelligence aménager l’énergie productive de leur environnement à des fins de profit pour leur communauté. Et l’on constate que les peuples dit «  primitifs » qui subsistent encore prennent soin de ne pas altérer les capacités régénératrices du microcosme dans lequel ils s’inscrivent. Ils ont acquis l’intelligence de préserver leur « outil de production ». Il nous faut donc retrouver à grande échelle ce que la logique a toujours dicté à ces hommes, ce rapport basique, inaltérable et infrangible d’avec les forces qui nous soutiennent depuis la nuit des temps.

           Nous avons à recréer cet ordre primordial et nous sommes d’autant plus fondés à le faire que nous bénéficions des expériences malheureuses et insatisfaisantes de prédécesseurs indélicats qui laissent derrière eux toutes sortes de résultats très peu convaincants. Le lien indissoluble qui nous unit à notre creuset d’origine se restaure et ne peut se restaurer que par la volonté à travers le temps d’assumer cette activité de préservation et d’entretien dont notre survie dépend. 

                                                                                                                     PATRICK  JAKUBOWSKI

      


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