ECOLOGIE
L’ ENERGIE PHOTOVOLTAIQUE :
où en sommes-nous ?
Les énergies renouvelables sont en développement pour les raisons que l’on sait. Le réchauffement climatique en cours exige que l’on rejette de moins en moins de CO2 ( gaz carbonique ou dioxyde de carbone ) dans l’atmosphère, ce dernier étant un gaz à effet de serre principalement produit par toute combustion, et donc forcément par la combustion de tous les carburants utilisés pour la locomotion des voitures et camions, mais aussi pour le chauffage de la maison et la production d’eau chaude.
Gaz carbonique : définition : CO2 , appelé aussi anhydride carbonique, résultant de la combinaison du carbone avec l’oxygène.
-Est produit notamment lors de la combustion des matières énergétiques, la fermentation des liquides, la respiration des êtres vivants. Le gaz carbonique est incolore, inodore et plus lourd que l’air. Il est l’un des principaux gaz à effet de serre. Sa concentration croissante dans l’atmosphère produit un réchauffement global de la planète Terre.
Les principales émissions de CO2 proviennent -des volcans, -des industries, chauffages, transports, voitures : rejet de combustion, - de la décomposition dans le sol de matières organiques : déjections, humus, cadavres.....
Les moyens dont la nature dispose pour combattre l’inflation de CO2 dans l’atmosphère :
1)-Absorption du CO2 par les plantes, toutes les plantes, dont principalement les arbres,
arbres à feuilles. Par l’action de la lumière solaire sur les feuilles il y a production d’oxygène
( O2 ) et cela s’appelle la photosynthèse : la nature recycle le CO2 en O2 dans la journée,
d’où l’intérêt de conserver nos forêts, tous nos arbres et d’en replanter : reforestation.
2)-Les océans absorbent et stockent le CO2 mais il y a un inconvénient : au fur et à mesure
qu’ils le font ils s’acidifient. Comme le CO2 est produit en continu leur acidification va crois-
-sante et cela menace certains organismes qui y vivent.
Ces deux moyens de régulation naturelle sont efficaces par rapport à une production « normale » de CO2, celle qui existait avant l’ère industrielle. Or, depuis, la production s’est emballée et l’on sait que ces moyens sont devenus insuffisants : le CO2 continue d’augmenter dans l’atmosphère. Ce que l’on sait aussi c’est que les moyens mis en œuvre par l’homme ne sont pas encore suffisamment efficaces pour enrayer le phénomène. Il faut donc redoubler d’efforts, d’une part, pour cesser d’émettre des gaz nuisibles et, d’autre part, accroître le dispositif qui consiste à produire de l’ énergie « proprement » : Ce sont les énergies dites renouvelables parce que s’autoproduisant elles-mêmes à partir des énergies propres de la nature :
le vent ( les éoliennes ), les courants hydrauliques ( l'hydrolien ) et le marémoteur, le soleil et sa lumière,( le photovoltaïque ).
Le cas du photovoltaïque est intéressant parce que c’est une des rares énergies renouvelables que l’on peut choisir de produire individuellement. La technologie le permet à travers l’installation de panneaux solaires ou panneaux photovoltaïques partout où le soleil les atteindra le plus fréquemment possible. Venons-en à la situation sur le terrain.
Le 09 mai 2012 se sont ouvertes les « journées européennes du solaire ». Des centaines d’évènements ont été organisés dans un seul but : sensibiliser le public aux atouts de cette énergie....En rallentissement. En cause la baisse continue du prix auquel est racheté le Kwh,( kilowatt-heure ). En moins de deux ans douze mille emplois ont été perdus. En 2011 une étude de « quelleénergie.fr » a montré que le taux d’équipement des français en panneaux solaires était de 6,32% et cela représente une baisse de 0,45% en un an. Cela s’explique par une croissance du parc immobilier plus forte que celle du nombre d’habitations équipées.
Malgré cela investir dans le photovoltaïque reste intéressant si l’exposition de son habitation est favorable. La commission de régulation de l’ énergie ( CRE ) vient de fixer le tarif du KWH0 0,3706€ pour les installations inférieures à 9 Kwc. Le kilowatt-crête est une unité de mesure dans le solaire. Etant un an plus tôt à 0,46€ il a baissé de 19,40%. Ce prix reste plus élevé que celui auquel s’achète l’électricité. Il reste intéressant de vendre sa production et un particulier peut gagner jusqu’à 1800€ par an. Ajouter à cela qu’une fois le contrat signé le tarif d’achat est garanti pendant vingt ans. De plus les panneaux photovoltaïques sont de moins en moins chers et de plus en plus performant, avec une puissance moyenne de 281 kwc en 2011 contre 2,72kwc un an plus tôt. Certes ce crédit a considérablement baissé sur les deux dernières années ; espérons que cela ne continue pas !
Autant de raisons de vouloir investir dans l’énergie solaire d’autant que les prix de l’électricité ont augmenté de 8 % sur les deux dernières années et pourraient grimper à 30 % d’ici à 2016 selon la CRE ( commission de régulation de l’énergie ).
PEJE