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NATURE ET PROGRES

ECOLOGIE

                                         NATURE   ET   PROGRES

 

               « Les fins de l’homme sont domiciliées dans la nature. »        Hans  Jonas

 

Dès le printemps la nature, immensément, déploie ses fastes, nous rappelant à des états d’âme plus sereins.

Cette compagne de toujours se rappelle à nous chaque année et nous trouvons cela normal au point de ne pouvoir imaginer les choses autrement. Néanmoins si elle venait à manquer autour de nous nous en remarquerions l’absence avec regret comme c’est le cas en des endroits où on la supprime : reste alors un paysage dénudé, dépourvu des atours qui le caractérisaient, ce qui, invariablement, nous déçoit . L’efflorescence annuelle à laquelle nous sommes habitués est propre à nous rassurer car dans un monde en perte de repères elle est le signe d’une permanence immuable.

Pour la majorité d’entre nous les aléas et nécessités de l’existence ont fait que notre parcours se déroule dans un contexte urbanisé, réglé qu’il est par des horaires à respecter, cadences machiniques rythmant nos jours.La conséquence en est que l’observation de la nature, la vie en son sein, pour rare qu’elle soit devenue est associée à détente, liberté, réappropriation de soi , plaisir d’être. N’est-ce pas là l’occasion de s’apercevoir qu’elle nous est indispensable ! Elle nous paraît dès lors plus précieuse ce qui nous conduit à vouloir la protéger car nous la savons fragile, exposée aux agressions hominiennes ; on ne protège bien que ce que l’on aime ; ( qui aime bien protège bien. )

Comme nous pouvons le savoir la nature n’a pas besoin de l’homme pour se perpétuer et se régénérer. Nous fîmes notre apparition en son sein tout à fait récemment, à l’échelle des temps géologiques. La race humaine est une des dernières productions de l’évolution, non la moindre et non la moins dangereuse. Rétablissons clairement la vérité :

« Ce n’est pas l’homme qui a créé la nature, c’est la nature qui a créé l’homme ! … » Et nous n’aurons pas assez, chacun , de notre vie pour méditer cette simple phrase.

La nature, prolifique et plantureuse, étend ses règnes dans toutes les directions, ramifiant son empire, renforçant sa présence, scintillante de vigueur, débordante d’énergie et d’inventivité. Rien ne peut la stopper si ce n’est l’homme, son rejeton, mais temporairement, à son désavantage et pour son plus grand péril.  

Qu’est-elle en vérité si ce n’est la vie elle-même ! Et de la vie ou de la nature, laquelle était là la première ? La vie ! La nature serait donc une conséquence de la vie dans son  expansion, présente en l’univers depuis que ce dernier existe. La nature c’est d’abord et dans l’ordre : le règne minéral, l’eau, l’air ; le règne végétal et animal, la lumière et la chaleur du soleil, et enfin le règne humain, conséquence de tous ceux qui l’ont précédé et le soutiennent. Comment imaginer alors que, sur cette planète entièrement vouée à la vie, l’homme dans son inconscience puisse indéfiniment négliger, flétrir, fouler aux pieds l’ensemble des mécanismes qui permirent sa survenue sans que ces éléments chamboulés ne se rebellent comme déjà c’est le cas aujourd’hui ( typhons, ouragans, inondations, sécheresse ) et ne fassent table rase du dérèglement général ?

La destinée du règne humain, autrement nommée « l’aventure humaine  » n’est pas tracée d’avance dans l’harmonie comme nous avons pu le constater de par le passé où les choix funestes de certains appelaient à opposition et entrave du point de vue des autres, engendrant toutes sortes de maux dont le principal : la guerre.

Notre liberté de choix est totale ce qui peut nous conduire à « erroriser » inconsciemment ou volontairement, faisant subir à notre parcours un infléchissement vers le négatif.

Pour ne pas se tromper n’est-il pas meilleur moyen que de prendre toutes ses décisions à la lumière de la raison et d’une information qui se veut objective et exhaustive sur tous les sujets ?

D’où la nécessité du débat préalable comme mode opératoire, table ronde fictive ou réelle, lieu d’échange et de participation active, lieu de discussion d’où jaillit, comme le dit l’adage, la lumière évidemment.

« L’aventure humaine » est avant tout une aventure pour chacun d’entre nous, à effectuer au mieux, ce qui nécessite que nous disposions tous d’un bagage culturel, éthique et intellectuel maximum ( égalité des chances ) pour faire face aux choix qui nous incombent. De la nécessité donc de se positionner en personne « éclairée » pour agir positivement en faveur du genre humain et de l’environnement.

Se vouloir acteur dans cette direction c’est accepter aussi de se remettre en cause et accepter une conception de l’existence différente de celle qui nous fut inculquée. Simultanément c’est aller vers une vision globale, globalisante et harmonisante des problèmes sur la planète.

L’harmonie originelle est bien là parmi nous et en nous, qui nous talonne et nous appelle à rectifier nos pensées et nos comportements. Pour une symbiose totale d’avec le contexte originel il faudrait d’abord considérer ce dernier comme au moins non négligeable pour ensuite l’incorporer à nos rythmes de vie, à nos projets et à nos réalisations en lui donnant la place qui lui revient, la première.

L’ humanité a compris maintenant, de par les dérèglements qu’elle a occasionnés, qu’elle doit changer ses méthodes quant à l’utilisation des ressources naturelles, ce qui aurait pour effet de modifier dans un sens positif son impact sur l’environnement. Nous sommes appelés à devenir chacun et collectivement les gestionnaires de la vie sous ses formes multiples comme nous le sommes de notre propre vie. Nous nous sommes prouvés depuis longtemps que nous étions capables de faire fructifier nos avoirs au point que cela est devenu un réflexe. Apprenons à considérer qu’il est une richesse non thésaurisable qui appartient à l’humanité toute entière et qu’il est vital et urgent de préserver. Un minimum de gratitude et de lucidité devrait être suffisant pour nous permettre d’accéder à cette compréhension.

                                                                                       PATRICK   JAKUBOWSKI  

 

                        L’ AERATION  EST INDISPENSABLE

 

        « La pollution chimique s’avère plus importante à l’intérieur qu’à l’extérieur ! » indique la première étude de l’observatoire de la qualité de l’air intérieur. C’est une pollution qui touche les lieux d’habitation et lieux de travail. Faute d’aération l’environnement intérieur se dégrade et devient dangereux pour la santé de par les substances qui se dégagent des matériaux employés pour la réalisation des éléments mobiliers et immobiliers des zones intérieures que nous occupons. L’habitat moderne s’est fortement développé au cours des dernières décades, employant quantité d’éléments chimiques propres à nous intoxiquer. Trois logements sur quatre seraient concernés en France ; à cela s’ajoute le fait que la plupart d’entre nous passe plus de vingt heures par jour entre quatre murs : école, travail , maison. Les polluants sont identifiés ainsi que les produits dont ils sont issus ; on recense entre 50 et 300 composés organiques volatils ( COV ) différents dans une maison. Ils sont peu dangereux par eux-mêmes en petites quantités mais quand s’ils s’accumulent dans l’organisme ils peuvent avoir, à terme, des effets notoires sur notre santé et provoquer divers maux tels que : maux de tête, somnolences, indispositions inexpliquées, fatigues récurrentes, irritations des yeux, allergies…..même si ces problèmes peuvent être suscités par d’autres causes : il y a alors « effet compilatoire . »

        L’aération et la ventilation restent les deux moyens les plus efficaces pour assainir une atmosphère intérieure, c'est-à-dire en éliminer les polluants en suspension et la garder viable. Un manque d’apport d’air frais diminue rait de 20% le rendement des personnes au travail dans les bureaux. En théorie l’air d’une maison ancienne se renouvelle en 30 minutes, celui d’une maison moderne non isolée en une heure, celui d’une maison bien isolée en 10 heures ; il faut donc pallier à la modernité d’une bonne isolation phonique et thermique par la création d’une circulation d’air régulée et donc maîtrisée : cela passe en général par l’installation de ce que l’on appelle une VMC c'est-à-dire une ventilation mécanique contrôlée, mais il s’avère qu’elle n’est pas à elle seule suffisante. Comment aérer une pièce l’hiver sans trop perdre de chaleur ? Par une aération momentanée.

Il suffit de couper les appareils de chauffage et d’ouvrir les fenêtres pendant cinq à dix minutes ce qui permet de régénérer l’air sans que les murs et le mobilier ne se refroidissent. En revanche l’entrebâillement des issues sur une longue durée n’est pas assez efficace car il ne renouvelle pas assez l’air et produit un gaspillage de chauffage.

De pair avec cette technique, une vigilance sur le choix des produits utilisés dans la réalisation de l’aménagement intérieur des pièces demeure indispensable en essayant de privilégier le naturel : ex : meubles et parquets massifs, revêtements sans colle, peintures et vitrificateurs naturels. Eviter tous produits d’entretien en aérosols et détergents ammoniaqués. ( Se fournir en produits certifiés naturels devient plus facile de nos jours, de par l’extension de structures les commercialisant.) Enfin, ne pas oublier de traquer l’humidité qui favorise l’installation des polluants.

        En additif, la nature elle-même : les plantes ont des vertus assainissantes qu’il va falloir redécouvrir et utiliser à son profit :

le ficus : neutralise le formol des mousses d’isolation ou de la colle à moquette.

L’azalée : installée dans la cuisine elle exterminera l’ammoniac des dégraissants.

Le chrysanthème :  dans les pièces fraîchement repeintes il absorbera le trichloréthylène des solvants.

Le lierre : élimine le benzène.

Le chlorophytum : supprime le monoxyde de carbone.

Le cactus : la plante idéale pour contrecarrer les effets des ondes électromagnétiques des écrans TV ou d’ordinateurs.

Tout ceci pour garder à l’air que nous respirons tout son potentiel régénérateur .

        Dernière chose et non des moindres : pensez, aussi souvent que c’est possible, à sortir prendre l’air du dehors :  marche et activité physique c'est-à-dire inspiration et expiration soutenues ainsi que sudation et rythme cardiaque accéléré contribueront à nettoyer l’organisme des intoxications subreptices qu’il a pu subir.

                                                                                                            P.J.    

 

 

 

                                 


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