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Négociations sous pression en faveur du climat

ENVIRONNEMENT

 NEGOCIATIONS SOUS PRESSION EN FAVEUR DU CLIMAT

 

           A six mois de la conférence mondiale de Paris, les pourparlers sur le climat sont entrés

            dans une phase clef, lors d’une réunion à Bonn, en Allemagne, où les négociateurs de 195

            pays se sont réunis.

 

-Comment limiter le réchauffement climatique en dessous des deux degrés par rapport à ce qu’il était à l’ère préindustrielle, comme le préconise le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat ( GIEC ) ? C’est la question à laquelle la communauté internationale devra répondre en décembre prochain, lors de la COP 21. Six mois avant de se rendre à Paris, les négociateurs des 195 pays de la convention cadre des Nations-unies sur les changements climatiques se sont retrouvés à Bonn ( Allemagne ) pour une session de dix jours censée ouvrir la voie à un accord historique. Des discussions cruciales puisque les différents acteurs ne se retrouveront que deux fois avant le mois de décembre.

 

-Un rendez-vous primordial :

       Si tous les négociateurs partagent le même objectif de diminution des températures d’ici à la fin du siècle, les moyens d’y arriver sont presque aussi nombreux que le nombre de participants. La session qui s’est ouverte à Bonn du 1er au 11 juin 2015 avait pour but d’aboutir à de vraies décisions communes. Pour cela les différents acteurs se sont fondés sur un projet de texte accepté par tous en février dernier, précisant les axes de travail :

       l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre , l’aide à l’adaptation au changement climatique, ou encore la répartition de l’effort entre pays riches et ceux en voie de développement. D’une manière générale les 195 pays pourraient décider d’engagements plus concrets comme un objectif «  zéro émission » ou une neutralité carbone. Les pays pourraient également se voir confier des objectifs différents, adaptés à leur profil : réduction des émissions de gaz quantifiée pour certains , programmes d’actions moins rigides pour d’autres. Enfin la forme juridique du futur accord devrait être définie. Celui-ci aura pour but d’établir les modalités de contrôle des différents engagements et leur caractère contraignants ou pas.

 

-Des obstacles encore présents :

Ce dernier point fait partie des nombreux obstacles qui se dressent sur la route de l’accord. Certains pays, parmi lesquels la Chine, estiment qu’un quelconque contrôle de leurs engagements porterait atteinte à leur souveraineté.

Pays le plus pollueur du monde, l’empire du milieu mène d’ailleurs le groupe des pays émergents pour ralentir les négociations. Ils estiment en effet que ces engagements seraient un poids trop important pour leur développement et leur croissance. Ils regrettent de ne pas profiter de la même impunité, qui a permis durant des années aux grandes puissances de se développer. La question de l’aide aux pays en voie de développement est une autre problématique : malgré toute leur bonne volonté écologique ceux-ci assurent qu’ils n’ont pas les moyens de combattre le réchauffement. Ils souhaitent donc officiellement inscrire dans le futur accord l’adaptation au changement climatique et cela concerne : les infrastructures, l’agriculture,  les systèmes de santé, principalement .

Le coût de cette adaptation pourrait, selon certaines estimations, atteindre les 500 milliards de dollars ( environ 450 milliards d’Euro ) d’ici à 2050.

 

            EN CHIFFRES :

 

         325 millions de personnes sont affectées d’une quelconque façon par le changement climatique.

         43 % de la population mondiale sera confrontée au manque d’eau en 2080 contre 28 %  en 2012.

         4,8 degrés Celcius supplémentaires devraient être enregistrés d’ici à 2100, contre une hausse de seulement 0,89 degrés entre 1901 et 2010.

         Entre 26 et 82  cm, c’est la hausse du niveau des océans attendue d’ici à 2100 .

         44 %  des terres agricoles seront affectées par la sécheresse en 2050, contre 15,4 % en 2010.

         66 %  des glaciers  des Alpes ont fondu depuis 1850.

         70 % d’émissions de gaz à effet de serre en moins sont nécessaires pour maintenir la hausse moyenne des températures en dessous de 2°C.

                                                                               Valériane Beauvaisis


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