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LES VACCINS DE LA COLERE

SANTE           

 

                       LES VACCINS DE LA COLERE

 

    Polémique : cinquante patients se disant victimes de la présence d’aluminium dans les vaccins ont déposé la semaine dernière un dossier pour être indemnisés.

Prévention : ils entendent faire passer un message fort aux autorités sanitaires : cet adjuvant doit être retiré des vaccins.

    A quarante cinq ans, Florence B. a dû se faire vacciner contre l’hépatite B pour raisons professionnelles. Quinze jours après la première injection, le trente mai 2011, elle ressent des douleurs dans tout le corps. «  Après la deuxième injection je souffrais tant  que j’ai terminé sous anti-inflammatoires », confie-t-elle. Elle subira tout de même une autre injection.

   Entre 400 et 400 000 victimes : après trois ans d’incertitude le diagnostic tombe : Florence est atteinte de «  myofasciite à macrophage  », une pathologie rare associée à l’hydroxyde d’aluminium. Cet adjuvant est présent dans de nombreux vaccins, dont celui qu’elle a reçu . Aujourd’hui Florence vit avec quatre cent Euro par mois d’indemnités maladie. Elle est convaincue du lien entre le vaccin et sa pathologie. « L’aluminium a été enlevé des déodorants et des ustensiles de cuisine, explique-t-elle . Pourquoi continue-t-on à nous l’injecter avec les vaccins ? » s’interroge-t-elle. Cette femme fait partie des personnes regroupées au sein de l’association E3M, qui ont déposé, récemment, un dossier de demande d’indemnisation, pour la plupart à l’office national d’indemnisation des accidents médicaux ( Oniam ). Au total on compte cinquante plaignants. Un chiffre dérisoire, estime Didier Lambert, le président de cette association. Le nombre de personnes atteintes de cette pathologie, difficile à estimer, oscillerait, selon lui, entre 400 et 400 000.

   En outre, si le lien était établi, la plupart de ces personnes ne pourraient obtenir réparation. « Si l’on a reçu une vaccination imposée par son employeur ou bien une vaccination recommandée avant le 05 septembre 2001 ( date d’entrée en vigueur de la loi Kouchner sur l’indemnisation des victimes d’erreur médicale, ndlr ) aucune procédure d’indemnisation n’est possible », souligne Denise Pombieilh, avocate à Pau, qui défend 15 des 50 dossiers déposés.

Ce qui exclut plus des deux tiers des personnes qui se disent victimes du vaccin, concernées notamment par la campagne massive menée en 1994.

   Etudes contre études :

Le combat de l’association ne va pas de soi. L’Oniam s’appuyait jusqu’à présent  sur l’avis du conseil scientifique de l’agence du médicament, en date du 5 mai 2005. Or cet avis ne reconnaît pas le lien entre la myofasciite à macrophages et l’aluminium dans les vaccins. Dans un rapport de juillet 2013 le Haut Conseil de la santé publique ( HCSP ) a également réaffirmé l’innocuité de l’aluminium dans les vaccins. Et lors d’un débat parlementaire en 2014, le professeur Daniel Floret, directeur du comité technique des vaccinations du HCSP, a indiqué qu’il n’existait «  aucune preuve de lien entre l’aluminium et les symptômes de la myofasciite ».

   Le président de l’association E3M préfère, lui, s’appuyer sur une étude de l’INSERM de 2010 menée par les professeurs Gherardi et Authier, du CHU Henri Mondor à Créteil. Ils ont montré que l’aluminium, contrairement à ce qui était admis, restait dans le corps et migrait vers le cerveau pour s’y loger. Le conseil d’état a pris en compte l’avancée de ces connaissances scientifiques dans six arrêts récents, dont le dernier date du 23 juillet 2014.

  Pour Didier Lambert la cause est entendue : «  il est urgent de supprimer cet adjuvant des vaccins ».

                                                                                              Mila Muriel Rivault

                         UN LASER POUR REMPLACER LES AIGUILLES 

 

      Une méthode de vaccination vient d’être expérimentée avec succès par des chercheurs de l’Inserm pour traiter un cancer de la peau chez des souris. Le vaccin, sans adjuvant , a été administré via des micropores formés dans leur peau grâce un laser. Les scientifiques ont ensuite appliqué localement la solution vaccinale. L’effet a été rapide, soulignent les chercheurs : la vaccination a arrêtée la progression de la tumeur dans le groupe de souris malades et protégé le second contre le cancer.


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