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L’ EUCALYPTUS REGNANS  DE  TASMANIE  (AUSTRALIE) 

 

       L’ EUCALYPTUS REGNANS  DE  TASMANIE  (AUSTRALIE) 

 

est le plus  grand arbre à bois dur du monde, ainsi que la plus grande plante à fleur du monde.

Le plus grand à avoir été mesuré en Tasmanie faisait 98 mètres de haut. 

Seuls les séquoias sempervirens ( redwoods of California ) atteignent des hauteurs encore plus phénoménales. De la catégorie des bois tendres ( comme les pins ), ils ont des pommes de pin, et non des fleurs. Le plus grand séquoia vivant fait 111 mètres de haut.

Lorsqu’ils grandissent, les eucalyptus regnans abandonnent leurs branches les plus basses, et les branches qui tombent arrachent de l’écorce du tronc. On peut voir les cicatrices de l’arbre là où les branches se sont arrachées. La branche la plus basse peut être à 37mètres de haut, même pas à la moitié du chemin vers le sommet de l’arbre.

Ces grands arbres finissent par tomber. Pour grandir à ce point, cet arbre géant a dû survivre à la sécheresse, au feu et à la tempête. Il était sûrement là déjà en train de grandir quand Abel Tasman a visité l’île en 1642.

En Tasmanie, « la guerre des forêts » est relancée par les conservateurs.

Le gouvernement australien demande le déclassement de 74 000 hectares sylvestres inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco, provoquant la colère des écologistes et l’inquiétude des forestiers.

Profitant de l’humidité ambiante, les fougères et la mousse prolifèrent. Plus en altitude, elles cèdent la place aux sassafras, puis aux eucalyptus géants qui poussent depuis des siècles dans la haute vallée de la Florentine. Cette dense forêt du sud-ouest de l’île a été ajoutée en 2013 à la Zone de nature sauvage de Tasmanie , classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Mais sa protection est encore un combat , comme le rappellent plusieurs clairières, cicatrices des récentes tentatives illégales d’exploitation.

C’est ici que les écologistes de Tasmanie ont rassemblé 2 000 personnes le 27 avril 2014, en menaçant les conservateurs- au pouvoir au niveau fédéral comme au niveau local- d’une nouvelle « guerre des forêts ».

En effet, le gouvernement australien a demandé à l’Unesco de retirer 74 000 hectares sur les 120 000 ajoutés en juin 2013 au Patrimoine mondial dont l’emblématique vallée de la Florentine, les travaillistes étant au pouvoir à ce moment-là. Nouvellement élus à la tête de la Tasmanie en mars, les conservateurs ont annoncé qu’ils retireraient environ 400 000hectares de diverses autres réserves -excusez du peu !- pour les ouvrir à l’exploitation forestière.

Réclamée depuis longtemps par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’extension de 2013 faisait partie intégrante de l’Accord sur les forêts de Tasmanie, signé en 2012 après deux ans de négociations âpres entre les ONG, l’industrie forestière, les syndicats et les communautés locales.

Cet accord visait à mettre fin au conflit entre écologistes et industriels qui divise profondément la Tasmanie depuis 40 ans !

« C’est ici qu’est né le premier parti vert du monde, en 1972 », rappelle Christine Milne, sénatrice de Tasmanie et dirigeante des verts australiens. Leur combat d’alors, contre des projets de barrages sur la rivière Franklin avait abouti en 1982 à l’inscription au Patrimoine mondial d’une immense zone dans l’ouest de l’île couvrant près de 1,6 million d’ha soit 23% de la Tasmanie. « Ces parcs et réserves constituent l’une des dernières étendues de forêt pluviale tempérée du monde », explique l’Unesco. Outre les eucalyptus géants, elle abrite une proportion élevée d’espèces endémiques.

                                                                        Aurélie  Brévannes

 

 


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