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LE GIEC : DERNIERES CONSTATATIONS 

PLANETE

         Le  GIEC

       Groupe d’experts intergouvernemental

                                               sur  l’évolution du climat

 

Le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par deux institutions des Nations Unies : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).

Cet organisme intergouvernemental est ouvert à tous les pays membres de ces deux organisations.

Le GIEC a pour mandat d’évaluer sans parti pris et de manière méthodique et objective, l’information scientifique, technique et socio-économique disponible en rapport avec la question du changement de climat.

Ces informations sont sélectionnées parmi les études effectuées par des organismes pluridisciplinaires internationaux et publiées dans des revues scientifiques.

Le GIEC travaille à dégager clairement les éléments qui relèvent d’un consensus de la communauté scientifique et à identifier les limites d’interprétation des résultats.

La compréhension des fondements scientifiques du changement climatique provoqué par l’homme doit permettre d’en établir les conséquences et d’envisager des stratégies d’adaptation et d’atténuation.

Les rapports ne doivent pas préconiser de choix de nature politique. La formule constamment rappelée à ce sujet est qu’il faut être «  policy relevant, but not policy prescriptive ».

Idée reçue : Le GIEC est un organisme de recherche

Faux : le GIEC n’est pas un laboratoire ni une structure finançant ses propres recherches. C’est un lieu d’expertises visant à synthétiser les travaux menés dans les laboratoires du monde entier.

Réchauffement  climatique : rapport du GIEC

Selon ce texte du GIEC publié le 31 mars 2014, résultat d’un immense travail de lecture et de compilation de douze mille publications scientifiques, le changement climatique a eu ces dernières décennies des impacts « sur tous les continents et dans les océans », essentiellement sur les systèmes naturels.

Dans de nombreuses régions, le changement dans les régimes de précipitations et la fonte des neiges et des glaciers ont modifié les systèmes hydrauliques, « affectant les ressources en eau en quantité et en qualité ».

Le changement climatique a eu également un impact plus « négatif »  que positif sur la production alimentaire de blé et de maïs. L’aire de répartition, le nombre d’individus ou les pratiques migratoires de nombreuses espèces marines et terrestres se sont modifiés.   

Une augmentation d’environ 2°C par rapport à la période préindustrielle pourrait entraîner une perte de 0.2 à 2% des revenus annuels mondiaux.

Le GIEC parle aussi de risques « élevés à très élevés » en cas de hausse moyenne des températures de 4°C par rapport à la période préindustrielle (« extinction substantielle d’espèces », « risques importants pour la sécurité alimentaire »). 

 

Les pays du Sud davantage exposés à l’insécurité alimentaire

 

« Tous les aspects de la sécurité alimentaire sont potentiellement affectés », affirme le texte,  notamment l’accès aux ressources et la stabilité des prix, dans un  contexte où la demande mondiale va augmenter.

D’ici à la fin du XXIème siècle, le GIEC prévoit une baisse globale des ressources des océans, quel que soit le niveau du réchauffement. Sur terre, la production de blé, maïs et  riz devrait être affectée avec une hausse locale du thermomètre de 2° par rapport aux niveaux de la fin du XXème siècle, « même si certaines régions pourraient en tirer bénéfice ».

La carte des zones de pêche devrait être redessinée, avec des espèces marines plus nombreuses dans les latitudes moyennes et hautes, et en baisse autour des tropiques avec « de forts taux d’ extinction au niveau local ».

La situation s’aggravera, selon le GIEC, après 2050, exposant davantage les pays d’Afrique  et d’Amérique du Sud.

Moins d’eau disponible pour l’agriculture

Le GIEC craint une réduction  « significative » des eaux de surface et souterraines  dans la plupart des régions subtropicales sèches, avec des impacts attendus sur la qualité de ces eaux .

Le texte évoque des risques de pénuries en Afrique, en Asie et dans le sud de l’Australie, et parle d’une pression potentiellement accrue sur les ressources disponibles en Europe ( particulièrement dans le sud du continent, qui devrait  être soumis à une chaleur plus forte) et en Amérique du nord.

Inondations et érosion

Ces phénomènes devraient affecter de plus en plus les zones côtières et les basses terres en raison de la hausse du niveau de la mer. La croissance démographique et l’urbanisation  vont ralentir la croissance économique, rendre plus difficile la réduction de la pauvreté et créer de nouvelles poches de chocs économiques avec des risques de conflits.

Par ailleurs, la proportion de la population affectée par des crues majeures va augmenter. Il faut citer les aires urbaines d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine, où l’urbanisation massive augmente les risque d’inondations.

Problèmes sanitaires

Le GIEC s’attend à une augmentation des problèmes de santé dans de nombreuses régions, spécialement dans les pays en développement ( accroissement des vagues de chaleur intense, changement du régime des pluies, mauvaise nutrition ou encore maladies liées à la contamination de l’eau ou de la nourriture).

Des risques accrus d’extinction

Ces risques concernent une large partie des espèces terrestres et marines ; nombre d’entre elles ne seront pas capables de se déplacer rapidement pour trouver des climats plus adaptés selon le changement climatique.

Des écosystèmes marins cruciaux, comme ceux des pôles et des barrières de corail, sont particulièrement exposés avec l’acidification des océans.

Des  solutions  existent ! ! !

« Les risques liés au changement climatique peuvent être réduits en limitant sa vitesse et son ampleur », rappelle le GIEC, qui préconise des mesures d’adaptation au réchauffement attendu :

-*installation de systèmes d’alerte, d’abris contre les cyclones et les inondations-  *protection des mangroves pour épargner les côtes- *amélioration du stockage des eaux et des techniques d’irrigation- *pratique de nouvelles méthodes de culture- *meilleurs programmes de vaccinations- *création de zones protégées et identification de groupes vulnérables- *diversification de l’économie .

Voici recensés en résumé succinct les impacts déjà observables du changement climatique, au 31 mars 2014, dans le 2ème volet du 5ème rapport du GIEC sur l’évolution du climat ( avec AFP).

                                                                                        Relevé par Valériane Beauvaisis

 


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