L'ENQUETE
LA POLLUTION DE L'EAU VIENT
ESSENTIELLEMENT DES ACTIVITES HUMAINES
Agriculteurs, particuliers et industriels rejettent des matières organiques : ordures ménagères animales ou végétales pour les particuliers, déjections animales pour les agriculteurs, déchets animaux ou végétaux pour les industriels, comme dans la papeterie, la tannerie ou les industries agroalimentaires.
D’autre part, l’agriculture est une cause majeure de pollution des eaux souterraines et des eaux de surface. Les engrais et les pesticides utilisés pénètrent dans le sol et infiltrent les nappes phréatiques. Les médicaments et compléments alimentaires donnés aux animaux d’élevage pourraient également être source de pollution ( zinc, antibiotiques) et provoquer le développement de bactéries résistantes. Notons que l’agriculture intensive est en outre une grosse consommatrice d’eau en été.
Les particuliers, les artisans et les commerçants utilisent des produits de nettoyage, des pesticides et de la peinture qui sont souvent rejetés dans les canalisations. Ils suivent alors les canalisations et aboutissent dans les stations de traitement des eaux usées ou bien dans le milieu naturel suivant les installations disponibles. Ils peuvent alors perturber le système hormonal des animaux et contribuer à la féminisation des poissons.
Les activités industrielles rejettent des métaux, des hydrocarbures, des acides, provoquant le réchauffement des eaux nocif à la faune aquatique. La pollution des eaux par les activités industrielles a fortement baissé dans la deuxième moitié du XXème siècle, notamment avec la mise en place des stations de traitement des eaux usées en aval des industries dans les années 1970.
Des actions multiples sont menées pour protéger la ressource en eau.
Les substances les plus nocives ont été retirées du marché. Objectif : réduire de 50% l’usage des pesticides d’ici à 2018, donc développer des techniques alternatives. En Bretagne et dans le Bassin parisien, on limite la quantité d’azote épandue et on interdit d’épandre à certaines périodes de l’année de même que l’on limite le nombre d’animaux de certains élevages.
Pour protéger les cours d’eau et les nappes souterraines, il est recommandé de planter des végétaux ( herbes, haies) entre les cultures et les cours d’eau, de pratiquer une culture hivernale « piège à nitrates » qui a l’avantage de fixer l’eau de ruissellement et de retenir les substances chimiques. Il existe d’autres procédés pour protéger les captages d’eau, accélérer la mise aux normes des stations de traitement des eaux usées, réglementer et contrôler la pollution industrielle, les « micropolluants » et les médicaments.
Les politiques de l’eau ont toujours été subordonnées aux politiques des différents secteurs de l’économie. Au 20ème siècle, le développement de l’agriculture, de l’énergie et de l’industrie était vital ; le 21ème siècle est lui, siècle d’abondance, de surproduction et de gaspillage. Il faut donc réévaluer nos besoins, réduire les nuisances de nos activités sur l’eau et dans les milieux aquatiques pour évoluer vers une société plus durable. Il faut également prendre en compte les services rendus par la nature, intégrer les coûts environnementaux dans les bilans économiques et appliquer le principe pollueur-payeur.
L’eau est un besoin vital pour l’humanité comme pour la nature. Elle est un lien organique entre les milieux aquatiques et les espèces qui en dépendent. Aussi, la protection de l’eau et des systèmes y afférents, est nécessaire à la santé des Hommes et à leurs activités.
VALERIANE BEAUVAISIS
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ECOLOGIE :
Le lundi 03 juin 2013 s’est ouverte la « Global conference » : Forum international pour un développement durable. Et le développement durable cela passe tout d’abord par la transition énergétique : cela signifie en clair tirer l’énergie dont nous avons besoin de sources non dommageables pour l’environnement, contrairement à ce que nous faisons encore, c'est-à-dire tirer notre énergie de sources productrices de CO2 ( soit gaz carbonique ) et/ou de déchets radioactifs.
L'ENQUETE :
La commision européenne a édité une " directive-cadre " sur l'eau. Il est nécessaire que nous en prenions connaissance afin d'être informés au mieux de ce qui se fait dans ce domaine. L'eau est une ressource fragile qu'il faut protéger.
L'ENQUETE :
Le droit de l'eau tente d'enfermer dans des règles juridiques un élément naturel qui n'obéit pas facilement aux lois des hommes. De par leur nature, l'air, le soleil et l'eau se placent en dehors des principes du droit. Tout ce qui est fluide échappe par définition aux tentatives d'endiguement.