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La biodiversité menacée

 

           

                                              LA BIODIVERSITE    MENACEE

 

         Notre planète est en crise. Le dérèglement climatique fait régulièrement l’objet d’informations et d’analyses dans les médias mais la crise de la biodiversité est un problème tout aussi important. On assiste aujourd’hui à une extinction importante d’espèces vivantes et ceci menace notre avenir.

          La  biodiversité c’est la vie. C’est la totalité des espèces vivantes existantes (faune et flore réunies ) parmi lesquelles un nombre considérable demeurant encore inconnu. La biodiversité désigne l’incroyable foisonnement d’espèces animales et végétales qui composent le tissu de la vie sur Terre, toutes interdépendantes et dont nous faisons partie. Nous faisons partie intégrante de l’écosystème global et notre survie en tant qu’espèce dépend de celle des autres. Cette réalité n’est pas nouvelle, que beaucoup comprirent dans le passé comme le président américain Thomas Jefferson qui affirmait déjà en son temps : « Si un des liens de la chaîne de la nature est perdu, un autre se perd, jusqu’au moment où tout  disparaîtra morceaux après morceaux. » C’était avant la révolution industrielle.

 Depuis cette époque, l’impact des activités humaines sur la biodiversité est tel que  le taux d’extinction des espèces est des centaines, voire des milliers de fois plus élevé que le rythme naturel, nous indique le programme des Nations unies pour le développement. La société zoologique de Londres a publié en 2008 une étude qui affirme que plus du quart de la faune mondiale a disparu depuis les années 1970. A ce rythme et si rien n’est fait, jusqu’à 40 % des espèces pourraient disparaître d’ici à une cinquantaine d’années. On le voit, la crise silencieuse de la biodiversité est aussi grave que celle du réchauffement climatique. La communauté internationale envisage de créer un panel d’experts, sur le modèle du GIEC ( groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ). ( Cette organisation devait voir le jour en 2010, année de la biodiversité pour l’ONU, et  s’appeler « la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, soit IPBES ».)

         TRESORS EN DISPARITION :

          Tout dans la nature est d’une importance vitale, surtout les choses que nous trouvons banales parce qu’usuelles. Ce sont par exemple les arbres qui capturent le carbone et purifient l’atmosphère ; ce sont les molécules qui permettent de découvrir de nouveaux médicaments ; ce sont les micro-organismes qui fertilisent les sols ; ce sont les insectes pollinisateurs comme les abeilles et les papillons, sans lesquels la reproduction de 80 % des espèces végétales sur la planète ne se ferait pas....etc. La valeur financière des innombrables services que la nature nous rend a été estimée à 33000 milliards de dollars, ce qui équivaut à prés de deux fois le produit brut mondial. Pavan Sukhdev, économiste indien, constate :

 «  Notre bien être a beau dépendre entièrement des services rendus par les écosystèmes, ces derniers sont dépourvus de marchés et de prix et sont par conséquent rarement pris en considération par nos instruments de mesure économique. » Pavan Sukhdev est chargé du rapport « l’économie des écosystèmes et de la biodiversité » pour la convention des Nations unies sur la diversité biologique. Selon son analyse, l’absence d’évaluation économique est l’une des causes sous-jacentes de la perte de biodiversité.

 

          LA VIE N’A PAS DE PRIX :

          La question que se pose les économistes est de déterminer comment la valeur économique de la nature peut être intégrée dans les compatibilités privées et publiques. Il est nécessaire que cette transition soit faite car elle permettra que l’on se rende compte du prix de ce que l’on détruit et du coût que représente la réparation.

            IRREMPLACABLE :

           On ne retrouvera pas, par le remplacement ou la réparation, la qualité des services que nous rend la nature originelle ; nous devons prendre conscience que notre environnement n’a pas de prix parce qu’il est partie intégrante de nous-mêmes, unique en son genre, notre meilleur allié depuis toujours,  et que nous en sommes un maillon parmi d’autres.

 Comme le souligne Jean-Christophe Vie, directeur adjoint du programme « espèces » de l’ UICN, ( Union internationale de conservation de la nature ) : « Nous ne pouvons pas nous limiter à une vision utilitariste de la nature parce que la biodiversité vaut bien plus que ça. » 

                                                                                                  PEJE

                                                                                                                                                                                                                         

                           

                                                                                            


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