La misère est-elle inéluctable ?
La misère est un état de dénuement qui frappe indifféremment des personnes dans les pays riches et dans les pays pauvres, mais souvent pas pour les mêmes raisons. Il y a la misère due aux conditions climatiques défavorables parce que brutalement invalidantes : ouragans, typhons, tsunamis, pluies diluviennes, incendies ravageurs, sècheresse, famines...
La plupart de ces conditions peuvent se rencontrer dans n’ importe quel pays et l’on ose espérer, toujours, que la logistique des secours soit suffisamment efficace pour relever les personnes qui en sont frappées de l’abîme dans lequel elles se trouvent plongées du jour au lendemain, soit brutalement en général.
Et puis il y a la misère des personnes qui ne trouvent pas ou plus le ressort intérieur pour s’en sortir ( ce peut être les mêmes ) parce qu’ elles se voient frappées de handicaps qu’elles considèrent comme insurmontables : il y aurait pêle-mêle le chômage, la maladie, le handicap physique, l’ostracisme, le manque de moyens pécuniers, l’absence de soutien.....Bref, toutes sortes de choses que l’on veut considérer comme des obstacles infranchissables, à tort ou à raison selon les cas, ou que l’on monte en épingle comme tels. C’est alors qu’on se dit que, du simple point de vue psychologique, il y a forcément quelque chose à produire car tout esprit sain ne peut se résoudre à l’abdication tant qu’il y a de l’espoir, si ténu soit-il.
Quelles sont alors les stratégies à adopter ?
Il faut déjà vouloir « mentalement » ne pas se laisser aller à considérer que l’on est battu, laminé, fini. Il faut donc vouloir chercher à s’en sortir en allant dénicher où ils se trouvent les moyens existants pour cela. C’est alors que le redressement devient possible, par la pensée constructrice, c'est-à-dire par la pensée productive, appelée plus communément « pensée positive ».
-Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?
C’est s’attacher à valoriser tout progrès immédiatement réalisable par l’effort, le considérant comme une étape vers la sortie du « trou noir ». C’est construire une détermination farouche et la mettre en œuvre tous les jours, plus ou moins, selon les possibilités en présence. C’est savoir que l’on peut et doit compter sur soi principalement ( même si l’on sait pouvoir compter sur les autres dans une moindre mesure ) pour accélérer la remise en route de sa vie. C’est donc ne plus laisser les pensées néfastes s’immiscer et produire leur travail de sape sur notre énergie, prête à jaillir, si nous le voulons !
C’est vouloir ne voir que la lumière au fond du tunnel et vouloir la voir grossir de jour en jour au fur et à mesure que l’on avance.
C’est vouloir croire que tout ce que l’on déclenche porte fruits et c’est avoir foi en ses possibilités. Tout ceci fait avancer plus vite car cela signifie qu’on ne s’appesantit plus sur son malheur pour justifier une inaction coupable qui voudrait dire que l’on se complait dans l’échouage et que l’on se cherche des prétextes pour ne pas redémarrer. Aussi fort le choc de l’adversité a-t-il pu être, aussi forte doit être l’énergie de la relance.
La misère, petite ou grosse, n’est jamais très loin et peut frapper si nous n’y prenons garde. Ayons soin par avance de penser et d’agir de telle sorte qu’une fatalité de malheur ne puisse nous atteindre !
En la matière la pensée positive nous confère, doit nous conférer l’immunité, par notre désir de l’aiguiser pour qu’elle nous porte à une dynamique de vie, la plus haute. C’est une question d’ardeur, d’envie, de foi en l’idée que tout nous est donné pour surmonter les petits et les gros tracas, les avanies de l’existence.
Aiguisons-nous les uns les autres, aimons-nous tels que le Créateur nous aime, pour vivre sur un autre plan que celui de l’apparentiel, pour ne plus retomber en déshérence et faire rayonner ce que nous avons de meilleur, à la pointe d’une énergie revigorée puisant en l’amour de la vie sa substance.
P.J.
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