Pollution électromagnétique : limitons les risques …
Tout être vivant fonctionne à un certain niveau électrique et toute perturbation de son environnement électromagnétique naturel peut affecter ses fonctions vitales.
A partir d’une dizaine d’études scientifiques reconnues bien fondées, l’AFSSET (Agence
française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail ) confirme l’existence d’effets négatifs de la pollution électromagnétique sur les cellules humaines.
On constate que : tout appareil électrique, tout fil électrique génère dans son environnement un champ électromagnétique. Le système de production d’électricité en France utilise le courant alternatif de fréquence de 50 Hertz pour alimenter le réseau national. Les appareils sont également émetteurs d’ondes électromagnétiques, plus ou moins nocives et qui faiblissent fort heureusement avec la distance.
Au salon, le téléphone sans fil fonctionne avec une base branchée sur le courant, source permanente de fréquences libérées dans cet espace. La technologie Bluetooth a l’avantage de générer une intensité de champ électromagnétique très faible ; elle accompagne de nombreux téléphones mobiles.
A la cuisine, les fours à micro-ondes fonctionnent avec des fréquences « gigahertz », donc avec de l’énergie de très grande puissance ; mais aussi les plaques à induction dont il faudrait s’écarter de 40 cm minimum. La profusion d’appareils électriques est un fait auquel nous nous sommes habitués. Nombre de personnes prennent leur repas à un mètre à peine d’une cuisinière électrique, d’une machine à laver le linge, d’un four à micro-ondes, d’un grille-pain, d’une cafetière électrique, d’un mixer, d’un poste de radio ou de télévision. Bien évidemment, ces radiations sont très faibles, mais c’est l’accumulation qui est dangereuse, même hors fonctionnement.
Dans la chambre des enfants, un écoute bébé peut être aussi puissant qu’un téléphone portable,
donc à placer à plus de 2 mètres du berceau. Pour les adultes, le radio-réveil, émetteur perma- nent trop proche de la tête de lit, gagne à être éloigné du chevet ; lui préférer un bon vieux réveil si on le supporte !
Les ordinateurs ont été les premiers équipements mis en cause après l’apparition de troubles chez leurs utilisateurs, si bien qu’une loi limitant leur utilisation a été votée en 1991.
Toutes les technologies sans fil sont en hyperfréquences : de 900 à 1800 MHz pour les téléphones portables, environ 2400 MHz pour le Wifi ou les fours à micro-ondes. Or ces ondes traversent le corps humain et l’on sait qu’à proximité de la source émettrice, elles produisent un échauffement dû à l’agitation des molécules d’eau. La peau et le liquide céphalorachidien sont les premières zones concernées par ces radiations.
Que faire chez soi ?
Nous devons donc prendre conscience du flot d’ondes nocives produit par notre environnement et apprendre à nous en protéger. Les scientifiques qui les dénoncent depuis longtemps sont réduits au silence par les fabricants et ignorés des pouvoirs publics alors que la technologie moderne pourrait donner les moyens de réduire les nuisances pour un public mieux informé .
Aurélie Brévannes